Ces derniers jours, la ville de Batangafo, située 386 kilomètres de Bangui, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, fait face à une insécurité grandissante qui ne dit pas son nom. Des informations recueillies sur place par Radio Lengo Songo, font état de ce que plusieurs mercenaires ont traversé la frontière tchadienne et font la pluie et le beau temps dans les villages environnants de Batangafo.
A en croire des sources sécuritaires et certains habitants de Batangafo, ces démons venus droits de l’enfer sont visibles dans plusieurs villages de Batangafo et commencent à commettre des actes criminels sur des civils.
Pas plus tard le weekend dernier, un véhicule de transport en commun en provenance de Bangui pour Batangafo, est tombé entre les mains de ces bandits à 15 kilomètres de la ville. Ils ont dépouillé les passagers de leurs biens précieux avant de les passer à tabac.
Dans la nuit du jeudi à vendredi 22 avril 2022, un autre groupe de ces bandits, a fait irruption au quartier Réngaï en plein centre à Batangafo. Ils ont ciblé la maison d’un commerçant pour le braquer. Alerter, les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), ont effectué une descente sur les lieux et ont mis ces malfrats en déroute.
Depuis que le départ des instructeurs russes de la ville de Batangafo, ces bandits de grand chemin refont surface dans plusieurs villages de Batangafo et commentent des exactions sur des civils. Cette situation plonge la population dans une inquiétude totale.
Ce qui nous amène à poser une certaine question. Au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU multiplie des rapports mensongers incriminant les FACA et leurs alliés Russes que les groupes de bandits refont surface et sèment la peur et la désolation au sein de la population. Cette approche doit interpeller les plus hautes autorités du pays en commençant par le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji et le premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua.
Marcelin Yondorma depuis Batangafo