La population de la préfecture de l’Ouham-Fafa vit ces derniers temps dans la psychose faceà la présence massive des criminels venus du Tchad.Ces criminels patentés commencent déjà à commettre des actes ignobles sur des civils. Où sont passés des experts de l’ONU et de la Minusca qui cherchent seulement à discréditer les FACA et les instructeurs Russes ?
A en croire des informations recueillies sur place par Radio Lengo Songo, au moins deux personnes grièvement blessées le weekend dernier à Batangafo, une ville située à 5 kilomètres de la rivière Ouham. Dans cette attaque criminelle également, un véhicule des humanitaires en direction de Ouandago a été pris pour cible par ces mercenaires le dimanche 24 avril 2022.
Il s’agit d’un véhicule de l’ONG dit «Conseil Danois pour les Réfugiers» (DRC), en mission de distribution de vivres aux déplacés du village Ouandago. Conséquence, tous les passages à bord de ce véhicule sont passés à tabac et leur véhicule passé au peigne fin et tous leurs précieux emportés par ces bandits.
En ce qui concerne les deux (2) personnes blessées étaient sur la moto, sont tombés dans le piège de ces bandits, alors qu’ils sont en mouvement vers le village Kama-Kota. Ces criminels ont ouvert le feu sur ces derniers et tous les deux (2) personnes ont été blessées. leur moto emportée. Aux dernières nouvelles, les blessés sont conduits à l’hôpital de Batangafo où ils reçoivent des soins intensifs.
Ces derniers jours, l’insécurité devient le lot quotidien des habitants de Batangafo, suite au retrait des instructeurs Russes de la ville. Ce qui a ouvert la voie à des mercenaires qui ont traversé la frontière centrafricano-tchadienne pour semer la mort et la désolation au sein de la population de cette partie du pays.
Les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), sont présents à Batangafo, mais en sous-effectif. Pour ce faire, toute la population souhaite le retour sans tarder des instructeurs Russes afin d’appuyer les éléments des FACA qui sont présents à Batangafo. C’est une situation qui urge, c’est ce qu’ont lancé plusieurs habitants de Batangafo.
Marcelin Yondorma depuis Batangafo