Le 13 janvier 2021, une coalition hétéroclite de bandits de grand chemin, a été créée par le Général d’opérette, champion de coups d’Etat en République centrafricaine, François Bozizé Yangouvonda, avec la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale, la France, dans le but de destituer les institutions de la République démocratiquement établies. Fort heureusement, la vigilance des autorités centrafricaines les a amenés à solliciter l’aide du Rwanda et de la Fédération de Russie pour appuyer les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), qui a permis la mise en déroute de cette Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC).
Après cet échec cuisant de la «CPC», les éléments mis en déroute se sont fondus parmi la population. Même si les opérations de ratissage ont été poursuivies par les FACA et leurs alliés Russes, des poches d’insécurités existent toujours dans certains villages et villes de provinces.
Plus d’un an après, on assiste à une réorganisation de ces bandits de grand chemin sur le territoire centrafricain qui ne dit pas son nom. Avec évidemment l’installation d’un climat de terreurs et de désolation au sein de la population sur fond de tueries et incendies des villages.
Il faut dire que la RCA partage de milliers de kilomètres de frontière avec le Tchad, le Cameroun et les deux Soudan qui sont les pays fournisseurs de ces mercenaires sans foi ni loi. Ce qui explique d’ailleurs une présence massive et constante des criminels dans les villes frontalières avec les Soudan, le Tchad, le Cameroun et les deux Soudan. Une présence qui met en danger la vie de la population, empêchant ainsi la libre circulation des biens et des personnes, faisant obstruction aux activités champêtres.
A en croire des informations qui nous sont parvenues, dans la préfecture de la Basse-Kotto, plus précisément dans les villes de Kembé et Mingala, on note visiblement une présence accrue des rebelles dans ces localités qui exercent une forte influence dans les mines d’or et de diamant. A l’exemple de chantier de Pouloubou et de Kolo à Mingala.
Selon une source locale joint par Radio Lengo Songo, les forces rwandaises basées à Alindao partent plus souvent à poursuite de ces bandits armés, mais ces derniers quittent toujours les endroits avant l’arrivée des troupes rwandaises. Puisque ces bandits sont toujours informés en amant par leurs parents qui sont surplace à Alindao.
Pour la ville de Kembé, on assiste au quotidien aux scènes de rackette auprès des paysans. Pourtant, c’est l’une des villes productrices du café en RCA. Cependant, la population n’est pas libre à cause de l’insécurité créée par ces criminels armes en bandoulières. Alors que les récoltes du café ont déjà démarré dans ladite localité.
Aux dernières nouvelles, Ali Darassa patron de l’ancienne UPC, serait aperçu au niveau de la chute de la Kotto, à 5 kilomètres de la ville de Kembé. D’ailleurs, la ville de Kembé est longtemps abandonnée par les autorités de Bangui à la merci de ces criminels patentés. Pour l’heure, il n’y a aucune force loyaliste présente dans la ville pour assurer la protection de la population civile innocente meurtrie depuis plus de 10 ans.
Les faits sont têtus ! La réorganisation de ces mercenaires représente les schémas des années précédentes qui ont été conduits par le coup d’Etat 13 janvier 2021 avec le soutien d’une partie de la communauté internationale. Une crise qui a mis le pays dans des situations humanitaires alarmantes jusqu’à ce jour. Même si le pays a repris son souffle grâce aux efforts et la détermination des Forces Armées Centrafricaines et leurs alliés Russes, la vigilance oblige. Attention, chaque chef de la Minusca vient avec son agenda caché. La réorganisation des anciens éléments de la CPC fait partie de l’agenda caché de la Rwandaise Valentine Rugwabiza ? Rien n’est moins sûr !
Mais attendons de voir !
Théoneste Pounika