Si l’environnement artistique et musical de Centrafrique, n’était pas assez animé ces dernières années, ceci se justifie par la longue crise militaro-politique où plusieurs musiciens Centrafricains tentent malgré eux d’accompagner le pays à aller de l’avant. Depuis quelques mois déjà, l’on constate que certains artistes Centrafricains se font remarquer positivement sur la scène internationale, à travers des «Fut-ring» avec d’autres artistes surtout connus en Afrique. Nous pouvons citez à titre illustratif les artistes comme «Ozaguin», «Malabar Spiral», «Mimi Massanga» et «Cool Fawa Jennifer» de son vrai nom Princia Plisson.
Pour faire connaitre la musique centrafricaine au niveau international, «Cool Fawa Jennifer», l’ancien membre du groupe Mc Fonctionnaire, puis «Ngaragba Music», avec le feu artiste «Vey-Zo», promet ses fans la sortie de deux singles dénommés «Venez Danser» et «No Time». Ceci après quelques mois d’études au Ghana.
«Cool Fawa Jennifer», veut à travers ces quelques mois d’études en terre ghanéenne, briser la triste tendance du fait que les artistes Centrafricains sont peu instruits et surtout pour découvrir un nouveau monde, celui de la réalisation artistique qui est en mode pour l’heure. Malgré tout, sa passion pour la musique n’a pas été affaiblit par ses études.
Pour ce faire, l’artiste projette deux titres phares pour ses fans, «Venez danser» et «No Time»sont les deux nouveauxtitres que je réserve pour mes fans. J’ai plein d’ambiance, car un artiste est celui qui ne voit pas d’un seul côté. C’est celui qui doit être polyvalent. C’est pourquoi, mon voyage au Ghana m’a permis d’étudier la langue et de faire la musique en même temps», a martelé «Cool Fawa».
Pour donner de bonnes productions aux Centrafricains en général, et plus particulièrement aux fanatiques, surtout porter haut le flambeau de la musique centrafricaine sur la scène internationale, les artistes du pays ont tout interet à s’aimer et s’entraider. «J’ai été à l’étranger et j’ai vécue pas mal de choses. C’est pourquoi je demande à mes paires artistes musiciens de cultiver l’amour entre nous, de nous soutenir mutuellement pour l’honneur de la musique centrafricaine», a-t-elle lancé.
Il est à noter que la musique centrafricaine souffre énormément faute d’une bonne politique du gouvernement. Dans ce manque de volonté politique, nous pouvons citer l’absence de formation, de financement et la non-prise en compte des droits d’auteurs des artistes, ainsi qu’un déficit de solidarité entre les artistes eux-mêmes.
Avec la compétitivité qui s’invite et qui s’impose, le constat pour l’heure est que certains se donnent corps et âme pour faire valoir la musique de leur pays en collaboration avec d’autres artistes mieux connus du continent africain.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo