Le rapport mensonger de «Human Rigthts Watch» monté de toutes pièces dans le but de jeter le discrédit sur la République centrafricaine, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Ce rapport qui a pris la marque de l’Occident, en tête, la France, n’a pas laissé indifférent les autorités centrafricaines.
Au cours de sa traditionnelle rencontre avec les professionnels des médias du vendredi 06 mai 2022, à Bangui, le ministre délégué, conseiller en communication et porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, a réagi au sujet d’un énième rapport mensonger de «Human Rights Watch» rendu public le mardi 03 mai 2022 et repris par les médias occidentaux comme RFI, France 24, Africaintelligence et autres. Pour Albert Yaloké Mokpème, «Human Rights Watch», sert les intérêts de qui en publiant des rapports qui ne sont pas étayés.
Bien avant cela, il y a lieu de rappeler en premier lieu la mission des instructeurs Russes en République centrafricaine qui ont le feu vert de venir dans ce pays suite à l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Pourquoi cet acharnement ?
De la mission des instructeurs Russes en RCA !
Les instructeurs Russes qui se trouvent sur le territoire centrafricain ont pour mission officielle de former les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et de fournir une assistance consultative et humanitaire aux Forces de Défense et de Sécurité. Les instructeurs Russes n’ont rien à voir avec le groupe «Wagner». L’idée de la présence du groupe «Wagner» dans le pays était une invention des médias Occidentaux à la solde de la France et des Etats-Unis.
Cependant, le rapport de «Human Rights Watch», est une description non étayée des violations du Droit International Humanitaire et International. Il attribue aux forces associées à la Fédération de Russie.
Par ailleurs, il faut considérer que les évènements de Bossangoa sont liés aux actions des criminels de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC) de l’ancien président François Bozizé Ynagouvonda, où 13 personnes ont été massacrées en guise de représailles sous prétexte que ces jeunes gens avaient trahi leurs positions aux éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Il y a lieu de noter que les Instructeurs Russes qui sont en République centrafricaine sont en mission officielle et n’ont rien à voir avec cet incident. Pour ceux qui ne savent pas, l’entretien des premiers prisonniers s’effectue dans le strict respect de toutes les normes du Droit International et Humanitaire, ainsi que de la Législation Centrafricaine. «Human Rights Watché» a-t-il des leçons à donner à ce niveau ? Il n’y a pas de tortures et d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire centrafricain.
En somme, le rapport de «Human Rights Watch» qui décrit les abus et violations du Droit International Humanitaire sur le territoire centrafricain, en les attribuant aux forces associées à la Fédération de Russie. En tout état de cause, toutes ces allégations n’ont aucun fondement solide. C’est ce qui a poussé les Centrafricains, en première ligne, le porte-parole de la présidence à vite réagir. Bref !
Revenons à la réaction du ministre délégué en communication et porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, dans la matinée du vendredi 6 mai 2022.
Selon Albert Yaloké Mkpème, quand on voit un rapport de celui de «Human Rights Watch», «on se demande quel est l’objectif de ce rapport». Depuis 2013-2014 que la République centrafricaine a été soumis à des crises militaro-politiques, les Centrafricains ont été massacrés et le pays a été mis par terre. «Nous trouvons intolérables qu’on puisse accuse nos forces régulières de ce qui se passe. Si Human Rights Watch accuse nos forces d’exactions. Mais entre 2020-2021, une coalition rebelle a vu le jour. On sait que cette coalition est née aux environs de Bossangoa. C’est là justement que les exactions ont commencé et continue par ces groupes rebelles qui refusent de déposer les armes. Légitimement, le pays doit se défendre».
Et de poursuivre qu’est-ce qu’on reproche aujourd’hui à la RCA ? «On reproche à un pays de se défendre. On trouve des allégations. Nous sommes une armée régulière, les FACA. Et le travail que nous faisons donne des résultats satisfaisants. On a réussi à réduire la nuisance des groupes armés dans notre pays grâce au travail que font les FACA, les alliés Russes et les alliés Rwandais. Et cela ne plait pas aux gens. Cela ne sert pas l’intérêt de beaucoup de personnes. Les ennemis de la République centrafricaine trouveront tous les prétextes pour acculer nos Forces de Défense et Sécurité dans le bon travail qu’elles sont en train de faire», a-t-il répliqué.
Le porte-parole de la présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème a profité de l’occasion pour comparer le travail des FACA et leurs alliés à celui des forces internationales. «Nous avons eu des forces internationales. Les Centrafricains ont apprécié un certain nombre de choses que ces forces internationales incarnées par la Minusca font dans notre pays. Mais, ils ont eu à déplorer beaucoup de choses. En quelques mois, dans le cadre de la coopération bilatérale, les Russes, les Rwandais aux côtés des FACA donnent un travail satisfaisant et la population apprécie. Où est-ce qu’ils étaient pendant huit (8) ans que le pays a été attaqué de toute part. Quel est l’objectif de Human Rights Watch ? Il sert les intérêts de qui en publiant des rapports qui ne sont même pas étayés ? Est-ce qu’on peut trouver les témoins dans leur rapport», s’interroge Albert Yaloké Mokpème.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaina