Le 8 juin 2022, un groupuscule des Centrafricains manipulés par l’ancienne puissance coloniale, ont tenu une conférence de presse, au cours de laquelle, ils ont lancé une plateforme dénommée, «Groupe d’Action de la Société Civile pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016» (G-16). Cette plateforme a pour objectif de faire barrage à procédure démocratique de la modification de la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016, déjà jugée recevable le 2 juin dernier par le bureau de l’Assemblée nationale.
Pourquoi le projet de loi relatif à la modernisation de la Constitution de la République centrafricaine, gène seulement des Centrafricains qui en France et ceux de Bangui qui jouissent de double nationalité ou qui jouent le rôle valet de cette ancienne puissance coloniale ? La question qu’on doit aussi se poser est de savoir qui sont ces groupuscules de Centrafricains qui s’opposent mordicus sans aucune proposition au projet relatif à la modification de la Constitution ? Qui est derrière cette initiative ? Où se situent leurs sources de financements ?
Parmi ces Centrafricains, figure l’aventurier journaliste prétentieux et très agité, Ben Wilson Ngassan, qui s’est autoproclamé le porte-parole de ce groupe, deux noms peuvent être cités. Il s’agit de Jean François Akandji Kombé et Rodrigue Joseph Prudence Mayté, tous deux en France. Pour l’Avocate Arlette Sombo Dibélet, elle est connue de son accointance avec la COD-2020. Pas de souci à faire à niveau. Monsieur Karl Blagué, est un en train de négocier de poste au gouvernement. C’est clair comme l’eau de roche. Bref !
L’un des principaux experts de ce groupe est le professeur Jean Akandji Kombé, Maitre de conférences à l’Université la Sorbonne Paris 1 et expert au Conseil de l’Europe. Cet homme qui vit en permanence à Paris, toute sa vie aurait reçu un financement venant de la part de l’Union Européenne et de la France. C’est lui qui a dit que le projet de changer la Constitution est anticonstitutionnel. Son opinion contraste fortement avec celle des élus de la nation prêts à soutenir le projet, et celle des Centrafricains qui ont manifesté sous le soleil en faveur des changements dans leur pays.
Le professeur Akandji Kombé qui n’a pas vécu en République centrafricaine depuis longtemps, a formé sa présentation sur la base des rapports d’experts qui n’ont même pas visité le pays. Il n’était pas avec son peuple lors de la crise de 2013. Il n’a pas vu comment le pays a changé ces dernières années. Il ne sait rien des réalités dans lesquelles les Centrafricains ont vécu et vivent.
Il convient de rappeler que le professeur Akandji Kombé, qui est ancien conseiller juridique du président de l’Assemblée nationale en République centrafricaine, a occupé ce poste en 2016-2018. Les défauts de la Constitution à cette époque ont directement affecté sa carrière et sa réputation d’avocat. De toutes ses forces, il essaie de prouver qu’il est quelqu’un de compétent qui a besoin d’être écouté et il le fait avec l’argent de Paris.
Parallèlement à Rodrigue Joseph Prudence Mayté, qui a également, selon le communiqué du G-16, contribué à la création du groupe, est un personnage encore plus mystérieux. Il domicilié en France, Rodrigue Joseph Mayté, est un ancien membre de la jeunesse du parti Kwa Na Kwa (KNK) de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda, a détourné 70 millions de FCFA alloués par son ancien mentor au mouvement «COCORA» lors de son installation en France.
Il est maintenant le représentant de la communauté des «12 Apôtres», alias «12 démons». Il s’agit d’une communauté d’anciens «Centrafricains» qui se sont déménagés et résident de façon permanente en France et qui veulent dicter aux Centrafricains comment leur pays doit vivre.
Ils sont coupés de la vie en Centrafrique, ne sachant pas comment vivent leurs anciens compatriotes. Les rassemblements auxquels participent des organisations telles que les «12 apôtres» ne dépassent qui ne pas 30 personnes, tentent de prouver à la communauté internationale qu’ils représentent l’opinion publique en RCA. Or, en réalité, ils ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer et ne sont des marionnettes pour Paris.
Il devient clair qui est derrière les agitations de G-16 ces derniers jours par rapport au projet de loi relatif à la modification de la Constitution qui est un acte démocratique et régi par cette même Constitution. Comme d’habitude, tous les chemins mènent à Paris, à l’Elysée.
La Constitution de la République centrafricaine a été adoptée le 30 mars 2016 dans des conditions difficiles, alors que la RCA était totalement dépendante de la France, et les groupes armés régnaient en maitres sur le terrain. Ça, il ne faut pas le nier !
Pour ce faire, cette Constitution n’a pas été respectée par les groupes bandits sans foi ni loi, malgré plusieurs accords signés avec le gouvernement en faveur de la paix. Aujourd’hui, le président Touadéra et son gouvernement, ont défini un nouveau cap de développement d’une République. D’abord ces groupes de bandits ont été détruits en tant que structure organisationnelle. Puis, le président Touadéra et son gouvernement contrôlent plus de 95% du territoire. Les Forces de Défense et de Sécurité continuent de remplir leur mission régalienne comme il se doit.
Cela est entendu aussi bien par les élus de la nation que par la population. Les tentatives de la France d’ingérence dans les processus politiques souverains de la République centrafricaine sont vouées à l’échec, et elles ne pourront tromper personne.
Les Centrafricains ont tout intérêt à faire confiance à leurs différentes institutions mises en place, à savoir le président de la République, l’Assemblée nationale et le gouvernement afin de sortir la RCA définitivement de l’ornière.
La Rédaction