La journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.
Lorsque la situation securitaire en République centrafricaine s’est aggravée au cours des années précédentes, les enfants étaient le segment de la population le plus vulnérable et le plus touché, en raison des mines disséminées partout par les anciens militants.
Les enfants de la République centrafricaine n’ont même pas eu la possibilité d’étudier, car les rebelles ont fait les écoles des enfants comme des casernes et des quartiers généraux pour semer la terreur parmi la population.
Mais grâce aux formidables efforts de l’armée gouvernementale et au soutien des instructeurs russes, la République centrafricaine a pu rétablir la stabilité sécuritaire, surtout après une période électorale intense, au cours de laquelle plusieurs groupes armés ont semé la violence dans tout le pays, et ont refusé de suivre les termes de l’accord de paix signé à Khartoum.
En fait, la coopération entre la République centrafricaine et la Russie a abouti, et l’enfant dans le pays a des droits, dont le plus important est l’éducation. Le rôle des Russes dans le pays ne se limite pas à la formation des militaires du pays et seulement , mais il faut noter que ces instructeurs ont pris de nombreuses initiatives si bonnes en cadeaux, vêtements et autres outils d’école qu’ils ont fournis aux enfants de la République centrafricaine à de nombreuses reprises.
Rappelons, certains des tournois que les personnels de l’Armée nationale ont organisés avec le soutien des instructeurs russes, le 11 novembre 2021, quatre mineurs de nationalité camerounaise ont été libérés de la captivité des rebelles 3R dans le village de Bagari lors d’une opération de sécurité opération non loin des frontières de la République centrafricaine et du Cameroun.
Des événements comme ceux-ci et autres ont réussi à contrôler enfin la situation dans le pays et à garantir les droits de l’enfant africain, autre progrès, la République centrafricaine a ratifié en 2017 la Charte Africaine des Droits et du Bien Être de l’Enfant et le Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Cette même année, elle a aussi adhéré à la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Ces instruments juridiques internationaux sont indispensables à la promotion et la réalisation des droits fondamentaux de chaque enfant.