Les démons de la mort venus droit de l’enfer qui ont fait irruption dans la ville de Kembé, située à 615 kilomètres de Bangui dans préfecture de la Basse-Kotto, dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 juillet 2022, se sont finalement retirés après avoir eu échos de la contre-offensive des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et de leurs alliés Rwandais et Russes.
Quelques jours seulement après la présence de ces mercenaires, la Minusca a publié une information mensongère sur sa page Tweeter, le samedi 16 juillet dernier, en ces termes, «Suite à des publications que des groupes armés auraient capturé Kembé, dans la Basse-Kotto, la Minusca y a effectué des patrouilles et a connu qu’aucun éléments armé n’était présent à Dimbi, Kembé et Pombolo. La situation est calme et la Minusca continuera à préserver la stabilité». Cette déclaration de la Minusca a laissé planer des doutes et la confusion réelle sur le terrain et au sein de la population centrafricaine. Cela est une stratégie de couvrir les actions de ces bandits armés ? Difficile pour le moment de répondre à cette question, car aucun responsable de cette mission onusienne n’a réagi, malgré que le député de Kembé, Didace Assindaka, a crié au scandale tout en signalant que ces criminels sont aidés par le contingent Mauritanien de la Minusca.
Aux dernières nouvelles, ces mercenaires se sont retirés dans la ville de Kembé sans combat, suite à cette sortie médiatique fracassante du député de Kembé, Didace Assindaka en imputant la responsabilité de la présence des bandits armés dans la ville à la force onusienne, notamment au contingent Mauritanien.
La Minusca se contredit elle-même sur la situation de Kembé. Malheureusement, sur son compte Tweeter, la Minusca a nié la présence des groupes armés dans la ville. Par ailleurs, la Minusca a signifié qu’elle a effectué des patrouilles dans la ville.
Cette information est systématiquement démentie par un habitant de Kembé joint dans la matinée du mardi 19 juillet 2022 par Radio Lengo Songo. «Dire que ce sont les contingents de la Minisca qui ont chassé les rebelles dans la localité et assure la sécurité dans la ville, c’est du mensonge. Ces bandits se sont retirés eux-mêmes. Je peux vous confirmer qu’aucune patrouille de la Minusca n’est visible dans la ville. Dans la journée du lundi 18 juillet, le ce contingent Mauritanien est venu seulement escorter les véhicules de transports», a rétorqué cet habitant sous couvert de l’anonymat.
D’après nos sources, après le retrait de ces mercenaires tchadiens dans la nuit du mardi 18 juillet, plusieurs sources en provenance de Kembé ont attesté que ces bandits armés ont finalement quitté la chute de la Kotto pour une destination inconnue.
Cependant, les activités tournent au ralenti dans la ville. Par ailleurs, les habitants inquiètent de leur vie et craignant toujours un retour de ces mercenaires dans la ville. A cet effet, il est très difficile pour les habitants de vaquer librement à leurs occupations. Car, aucune présence des forces loyalistes n’est signalée dans la ville de Kémbé au moment où nous mettons sous presse cette information.
Cependant, dans la ville de Dimbi à 17 kilomètres de Kembé, sur l’axe Alindao, la situation humanitaire reste très préoccupante pour le moment. Après avoir quitté la ville le jeudi 14 juillet dernier pour se mettre à l’abri dans les villages environnants à cause d’une éventuelle attaque des groupes armés, certains commencent déjà à regagner leurs domiciles.
Selon des sources locales concordantes, beaucoup de femmes ont accouché dans la brousse dans des conditions précaires et la maladie de la grippe est en train de faire rage là-bas.
Ce qui est sûre, ces criminels ont pris leurs pieds au cou après avoir appris que des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés Rwandais et Russes préparent une riposte foudroyante contre leurs positions à Kembé.
Quoi qu’ils fassent, ils verront toujours les FACA et leurs alliés Rwandais et Russes sur leurs chemins !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna