Georgine Rongba Mendès de nationalité Centrafricaine ex-épouse de Victor Pierre Mendes, divorcée 12 années aujourd’hui, après 26 ans d’union de mariage depuis 1984. Au cours d’une conférence de presse tenue hier à Bangui, a dénoncé un drôle de justice dans une affaire l’opposant à son ex-époux le nommé Victor Pierre Mendès. Cette dame réclame rien que la justice afin de rétablir le droit de propriété de leurs enfants qui, selon elle, bafoué par son ex-époux en vendant un domaine légué en héritage aux enfants.
Dans une note adressée aux autorités compétentes de la République centrafricaine, dénommée « Mémo Récapitulatif », Georgine Mendès Rongba, a sollicité l’intervention des autorités dans le litige qui l’oppose depuis plusieurs années avec son ex-époux, dont l’affaire reste pendante devant les juridictions centrafricaines par manque de bonne lecture du droit.
En effet, cette dame s’est mariée avec sieurVictor Pierre Mendès en 1984. Leur couple disposait de six (6) enfants pendant leur union, tous vivants et aussi des petits fils. Cependant, dame Georgine avait acquis ensemble des biens meubles et immeubles avec ce monsieur.
Selon Georgine Mendès Rongba, en ce qui concerne les biens immeubles, « nous avons trois (3) terrains dont un aux 36 villas bâti, les deux (2) autres se trouvent à Cattin et au PK 11. Quant aux biens meubles, nous avons deux véhicules de douze (12) roues qu’on exploitait en société qui portait le nom MMG (Madame Mendès Georgine) régulièrement reconnue par les services de l’Etat, dont le gérant est Mendès François recruté par mes soins », a-t-elle expliqué.
Suite à une mésentente survenue entre eux en France, la justice française les a divorcés par consentement mutuel et les a renvoyés devant les juridictions centrafricaines pour la liquidation des biens qui se trouvent en République centrafricaine.
Pour ce faire, avant leur divorce quinze (15) ans plutôt, ils ont légué l’immeuble bâti de 36 villas à titre de donation irrévocable aux six (6) enfants, suivi de la mutation en leur nom au service de la conservation foncière.
Puis, la villa a été mise en location pour financer les études de ces enfants en France. C’est à ce niveau-là que son ex-époux est descendu seul à Bangui, à l’insu de cette dame pour retirer de manière unilatérale sa part dans la donation en invoquant qu’il ne veut plus de ses enfants par conséquent, ils sont déshérités.
Face à cette situation que Georgine Mendès Rongba, qualifie de «drôle de justice», elle invite une fois de plus la justice centrafricaine à dire le droit, car le président Touadéra prône toujours l’impunité zéro.
Au regard de tout ce qui précède, si cette situation ne sera pas résolue, cela est une grave violation des principes contradictoires et du droit de la défense qui sont des principes constitutionnels.
Auric De Jean Jovice Ouakara