Les braquages à mains armées sont devenus monnaie courante à Bangui et ses environs. Il ne se passe pas un seul jour qu’on signale un ou des braquages à Bangui. Au début de mois de mai et juin 2022, ces braquages se font dans certains quartiers de Bimbo et Bégoua. Aujourd’hui, cette mauvaise pratique s’est généralisée dans la capitale Bangui.
Il ne se passe pas un jour qu’on parle de braquage à Bangui. Audébut, ces braquages à mains armées se font dans certains quartiers où dans certaines zones. Mais aujourd’hui, cette mauvaise pratique s’est généralisée dans la capitale centrafricaine.
Après les Communes de Bimbo et Bégoua, ces derniers jours, c’est au tour des habitants du 5ème arrondissement de Bangui, notamment des quartiers Basse-Kotto, Walingba, Galababa, Moustapha, Badamassi, de faire les frais. Il ne se passe pas une seule nuit qu’on ne signale un cas de braquage dans ces secteurs précités. Ces quartiers sont transformés en véritableschamps de tirs ou etbatailles.
Le dernier en date est celui enregistré dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 juillet dernier, où ces braqueurs ont terrorisé ces secteurs aux environs de 23 heures à une heure du matin, comme un véritable film digne de «Western».
Cet habitant s’inquiète, «c’est très compliqué pour nous actuellement. Nous avons la peur au ventre. Ces braqueurs ne cessent de ne nous terroriser toutes les nuits. Nous demandons au gouvernement de nous soutenir pour assurer notre sécurité», s’est-il plaint.
Une autorité locale dans le quartier Basse-Kotto dans le 5èmearrondissement de Bangui, sous couvert de l’anonymat confirme les faits en ces termes, «c’est vrai ! Le quartier Gbakondja est la cible de plusieurs braqueurs. Mais, c’est une situation qui s’est déjà généralisée dans la capitale».
Du côté de la commune de Bimbo, c’est le même scénario et la population se dit fatiguée,«nous ne pouvons plus faire nos business au risque de croiser sur le chemin ses braqueurs qui sont sans foi ni loi. Nous sommes vraiment en train de souffrir. Tous les jours, une personne perd sa vie à cause de braquage. Ces bandits sont prêts à tout, juste pour une moto», a-t-il souligné.
Cette autorité de la commune de Bimbo demande plus de patrouilles militaires, «les militaires doivent faire des patrouilles afin de traquer ces bandits au fin fond du quartier», a proposé cette autorité.
Pour bon nombre de la population Banguisoise, les institutions qui sont chargées d’assurer la sécurité de la population, ne font pas assez pour mettre hors d’état de nuire ces bandits de grand chemin. Par ailleurs, certains hommes en treillis sont pointés du doigt dans plusieurs cas de braquages perpétrés ces derniers temps dans la capitale centrafricaine et ses environs.
Theoneste Pounika