Alors que la procédure de modification de la Constitution suit son bonhomme de chemin avec l’adhésion de tout le peuple centrafricain afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum constitutionnel dans un futur proche, le vendredi 22 juillet 2022, des leaders des partis et associations politiques et autres leaders de la société civile en France, se sont réunis à l’hôtel «Ledger Plaza Bangui» pour mettre en place une nouvelle plateforme pour faire barrage au projet de modification de la Constitution du 30 mars 2016. La question qui se pose est savoir si ce groupuscule de personnes parviendra-t-il dans leur objectif qui est soutenu financièrement par l’ancienne puissance coloniale ? Seule l’avenir nous le dira !
Ce groupuscule de personnes composé des leaders de «COD-2020», soutenus financièrement par l’ancienne puissance coloniale dans le seul but de défendre leurs intérêts égoïstes et de maintenir la République centrafricaine dans un état de sous-développement ne veulent pas à ce que la RCA se développe.
D’ailleurs, la décision de ces leaders de l’opposition démocratique réunis au sein de leur plateforme dite «COD-2020», n’est pas l’émanation du peuple centrafricain pour remettre en cause ce que doit décider le peuple. Il suffit de connaitre ses objectifs pour se rendre compte que ces leaders de l’opposition démocratique ont perdu le repère et la confiance des Centrafricains.
Cependant, il faut dire que la question de la modification de la Constitution du 30 mars 2016 est la volonté du peuple centrafricain. Il suffit de constater l’engouement des Centrafricains lors des toutes récentes mobilisations au soutien à ce projet de modification de la Constitution pour se rendre à l’évidence.
Depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le président Touadéra, s’est battu corps et âme pour stabiliser la République centrafricaine. A ce jour, un Centrafricain de père et de mère centrafricains ne peut jamais s’opposer au développement de son pays, lorsqu’il s’agit de son indépendance à vrai dire.
Ceux qui veulent faire barrage au projet de modification de la Constitution de la République centrafricaine, se sont tous les mêmes, sous les régimes Patassé, Bozizé, Djotodia, Samba-Panza et aujourd’hui Touadéra. Leur politique c’est de s’opposer de manière spectaculaire à toute initiative prise par les dirigeants au pouvoir afin de montrer aux yeux du monde que le régime ne fait rien pour le bien être de la population. Or, ces leaders politiques n’ont rien proposé de concret et de manière pratique pour sauver un peuple sous les griffes des bandits de grand chemin et sous la dépendance de la France qu’ils glorifient jour et nuit.
Au lieu de bénéficier des enveloppes des autorités françaises pour faire barrage au projet de modification de la Constitution, ces leaders de l’opposition démocratique devraient plutôt réfléchir sur comment voler au secours des sinistrés de la pluie torrentielle qui s’est abattue sur la capitale Bangui et ses environs qui a fait des morts, des maisons écroulées et plusieurs centaines de milliers des Centrafricains sans abri.
Il est temps que l’opposition centrafricaine doit regarder en face la souffrance du peuple centrafricain dans tout ce que le pays a traversé comme crises, au lieu de créer des plateformes des profito-situationnistes dans le but de remplir les poches et d’abandonner la population son triste sort.
Carole Bycekoan et Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna