Du secteur Gbaloko, en passant vers Cité Yanpéndé II, Cité de la Paix, Cité Pilonne, pour arriver à l’Eau Courante, les constats sont identiques. Certains bénéficiaires n’ont pas encore indemnisé suite à leurs terrains ou parcelles occupés par le Projet d’Urgence de Fortune et d’Accès à l’Electricité depuis 2020.
Avancer aux pas des caméléons, le projet Puracel du champ solaire de Danzi, peine à se concrétiser deux ans après son lancement. Du secteur Gbaloko, en passant vers Cité Yanpéndé II, Cité de la Paix, Cité Pilonne, pour arriver à l’Eau Courante, les constats sont identiques. Personne n’a encore bénéficié de l’indemnisation des terrains ou parcelles occupés par ce projet d’urgence de fortune et d’accès à l’électricité depuis 2020.
En effet, certaines victimes sont très remontées et ne cachent plus leur colère, «nous sommes des victimes. Ils ont envoyé des gens sur le terrain pour nous enrôler à travers la prise d’une photo. Malheureusement, on ne s’est pas retrouvé après cette opération. Nous étions nombreux. Nous, les victimes de l’omission bien qu’on nous a recommandé de rédiger une requête. Tout cela, mon nom n’y figure pas. J’étais paniqué avant de rentrer à la maison. En principe, nous autres, nous devrions être récompensés, puisqu’il est difficile de trouver un terrain», a alerté cette victime.
En dépit de toutes ces tracasseries, des efforts déployés par le Sous-préfet de Bimbo, Florence Démba afin de trouver des solutions, sont appréciés par ces victimes,«dans tout ce que j’ai constaté, je ne sais comment remercier cette dame. Mais, elle a bien dit qu’il n’y a ni de différence, ni de distinction entre les hommes». C’est qu’elle a commencé à dire, il faut que chaque personne soit à côté de son terrain, là où la route passe», a-t-elle reconnu.
Pour pallier ces multiples cris de cœur de ces victimes, quelle est donc une solution appropriée ? Paul Yaninida, chef de quartier Cité de la Paix sur la route de Boali, relève une certaine vérité, «en ce moment, le travail est en cours. Mais, on n’a pas encore fini le travail. Les gens prennent le devant pour dire que le projet PURACEL ne travaille pas bien. Il y a des litiges, il y a des détournements, non ! Il n’y a pas de détournement», a-t-il justifié.
S’agissant de la question de la somme nette à payer à ces victimes, Paul Yaninida, répond en ces termes, «l’indemnisation, ça c’est vari. Et moi aussi, je ne connais même pas la somme exacte. A proprement dit, il y a une liste qui a été dressée au nombre de 372 victimes. Présentement dans mon quartier. Cela fait neuf (9) victimes qui sont en mesure d’être satisfaites en ce moment», présenté Paul Yaninida.
Pour Narcisse Daïdoum-Ousman, Vice-président du Comité local du secteur Zacko II, route de Boali, «les choses tarde encore, mais je ne sais pas trop. Il y a eu une première phase qui était au faite la phase de pointage des activités sur le terrain. Lors du pointage des listes, il y avait des gens qui ont résisté. Ils ne veulent pas à ce que leurs parcelles soient récupérées par le projet PURACEL. Parce que d’autres y résident et ils sont habitués. Ceux-là ne veulent pas qu’ils soient enrôlés. Et donc, c’est ce qui a fait que d’autres noms ne sont pas sortis».
Et ce dernier d’ajouter qu’à la sortie des listes, quand ils ont vu que les choses sont sérieuses, c’est en ce moment-là qu’ils sont venues maintenant vers le comité local pour essayer d’amener leurs plaintes.
Face à cette situation, un cadre du projet PURACEL que nous avons contacté, sous couvert de l’anonymat a confié que la Banque Mondiale a mis 65 millions de dollars à la disposition du projet Puracel pour augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable en Centrafrique. Et donc, ce fonds d’indemnisation ces occupants traditionnels est toujours disponible. Sauf que les intéressés doivent suivre seulement les démarches légales auprès de la Direction générale dudit projet.
Enquête réalisé par Marcelin Endjikélé Kossikako