L’équipe cadre de l’association agricole «Béala», a effectué une visite de terrain, le vendredi 19 août 2022 sur leurs sites situés aux villages Bozéré-Bali et Bogoura sur la route de Boali. L’idée maitresse de ce déplacement est de montrer à l’opinion nationale et internationale les efforts consentis par cette association dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire en Centrafrique.
Ces deux sites-pilotes de l’association agricole «Béala», sont situés à 20 et 60 kilomètres de Bangui sur l’axe Boali. En produisant une série d’aliments variés, cette association a occupé plus de 35 hectares pour contribuer aux objectifs de relèvement socioéconomique de la République centrafricaine.
Gauthier Yohyo Béala, a démarré les préparatifs d’une parcelle pour concrétiser son rêve en pisciculture, «c’est du riz que nous avons planté. Après la récolte, les tiges seront coupées et le remplissage des parcelles en eau s’en suivra. Par la suite, nous allons chercher les alevins pour y verser de sorte qu’ils se nourrissent des rescapés. Nous allons chercher là-où on peut les retrouver ou encore on peut se rendre à Boyali vers Boali pour en procurer. Nous cherchons des brèches pour les faire élever. Et donc, la vente aura lieu avant six (6) mois», a-t-il expliqué.
Félix Sahoulé-Vondo, Coordonnateur technique à l’association «Béala», pour sa part, a démontré la procédure de la culture d’igname, «on a deux (2) espèces d’ignames, notamment la variété de Bouar et celle de Bimbo et Bégoua. Naturellement, pour l’igname, on creuse d’abord le sol. Il faut faire des piquets pour que la plante puisse se propager. Et donc, il y a un système de boutures. Au faite, nous avons envisagé produire à peu près deux milles (2.000) échantillons pour voir comment ça peut aller».
Celui-ci a profité de l’occasion pour solliciter l’appui du gouvernement et des partenaires techniques et financiers, «nous avons un tracteur qui pivote entre le site de Pk 24 et celui de Bogoura. Présentement, nous n’avons aucun financement. Nous ne sommes qu’au début du financement comme on le dit. Nous nous battons malgré ce problème de financement, pour joindre les deux (2) bouts. Donc, il faudrait que le gouvernement et les partenaires nous appui à changer un peu de tactique de culture. Il faut créer des villages pilotes de développement, des centres de dressage des bœufs. Ajouter à cela, le suivi des décideurs et les partenaires sur le terrain», a-t-il lancé.
Sur plus de 35 hectares, les sites agricoles de l’Association «Béala», regorgent diverses cultures, notamment le maïs, le manioc, d’igname pour ne citer que ceux-là.
Marcelin Endjikélé Kossikako