Au cours d’un point de presse le lundi 19 septembre 2022, le porte-parole du Collectif des Leaders d’Opinion, Eloge Koï Doctrouvé, a réagi suite à des déclarations de certains acteurs de la vie sociopolitique centrafricaine, qui fustigent la réaction du premier Vice-président de l’Assemblée nationale, en sa qualité du président de Comité chargé de rédiger la nouvelle Constitution de la République centrafricaine sur l’une des stations radios de la place.
Devant un parterre de journaliste, le porte-parole des Jeunes Leaders d’Opinion, Eloge Koï Doctrouvé, veut répondre aux déclarations du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), du «Groupe d’Action de la Société Civile pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016» (G-16) et du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC) ces derniers jours.
La dernière en date, celle du «GTSC», signée par son porte-parole, Crescent Beninga, contre le président du Comité de Rédaction de la Nouvelle Constitution de la République centrafricaine, le député Evariste Ngamana. Probablement excité par la haine.
Le CJLO note que depuis quelques temps, le peuple centrafricain est témoin d’une multitude de déclarations, les unes plus violentes et fébriles que les autres faites par les opposants politiques regroupés au sein du «BRDC», aujourd’hui rejoint par le «GTSC» et les liveurs membres du «G-16» depuis France.
Ainsi, suite aux déclarations particulièrement agressives de ces derniers, les membres du «Collectif des Jeunes Leaders d’Opinion», ont tenu à clarifier un certain nombre de dérives constatées dans lesdites déclarations en vue d’édifier l’opinion nationale et internationale et aussi de situer les vrais mobiles de ces déclarations et communications totalement irresponsables, dans un contexte de révolution citoyenne, mais surtout par d’insignifiants acteurs politiques et une organisation d’une société civile imaginaire.
Le principal objectif des sorties virulentes du «BRDC», des liveurs du «G-16»
et du «GTSC», soutenus par quelques brebis galeuses bien identifiées, est de
rendre délétère le climat sociopolitique, dans l’espoir de provoquer un
changement non démocratique de régime.
Aux yeux du CJLO, les déclarations du «BRDC», du «G-16», du «GTSC» et autres,
sont tombées comme un cheveu dans la soupe, tant le peuple centrafricain est
déterminé à avoir la Constitution qui le convient. Il sied de souligner avec
force que, c’est la première fois dans l’histoire de la République centrafricaine,
que les filles et fils de ce pays, s’assoient pour écrire leur loi mère. C’est
donc une occasion à saisir pour donner une nouvelle chance à notre pays de se
faire une peau neuve.
Au moment où s’amorce le processus de rédaction du nouvel ordonnancement constitutionnel du pays, au moment où le peuple centrafricain, uni comme un seul homme bat le pavé, en soutien aux autorités, au moment où la RCA a le plus besoin d’une union sacrée pour soutenir la souveraineté nationale, à ces moments, le «GTSC», le «BRDC» et le «G-16», n’ont pas trouvé mieux que de poursuivre leurs sempiternelles diatribes contre l’Etat, contre le régime et contre la souveraineté nationale.
Quel est l’intérêt pour les avocats de se rebeller contre une manifestation du peuple en faisant un sit-in au soutien à la Cour Constitutionnelle qui est aussi une juridiction politique ? En quoi leur corporation est-elle concernée en tant qu’avocats ?
Ces avocats rebelles ignorent manifestement que la manifestation est un droit constitutionnel et qu’en tant qu’avocats, leur rôle consiste à défendre les intérêts de leurs clients et non les intérêts politiques.
Par conséquent, le CJLO en appelle vivement à Crescent Beninga, auteur de propos malveillants envers le président du Comité de Rédaction de la Nouvelle Constitution de notre pays, à se ressaisir et à présenter ses excuses non seulement à ce dernier, mais également au peuple centrafricain.
Quant à l’obsession maladive et chronique, devenue cancéreuse du «BRDC» pour la conquête du pouvoir, le «CJLO» rappelle qu’«un démocrate ne soutient pas les terroristes qui s’attaquent au peuple et vandalisent les biens publics et privés pour conquérir le pouvoir, un démocrate n’appelle pas à la violence contre son pays, un démocrate ne complote pas contre son pays et ne reçoit pas 70 millions de la part des puissances étrangères pour organiser un meeting prévu le 24 septembre 2022, un démocrate n’appelle pas à la guerre civile pour accéder au pouvoir. Un démocrate est conscient qu’être dans l’opposition, c’est aussi une grande responsabilité qui doit être assumée avec sagesse et dignité.
Un démocrate doit se résoudre au seul combat qui vaille, qui est celui de l’unité nationale et de la sauvegarde de la souveraineté de notre pays, ainsi que le développement harmonieux de la RCA dans la paix et la sécurité.
Nous déplorons le fait que l’opposition s’évertue à décrédibiliser et à déstabiliser les institutions de la République par la diffusion de fausses informations et le financement des forces du mal.
Le Collectif s’étonne de cette volteface du «GTSC» qui, pourtant, a affirmé avoir souscrit à la désignation de Fred Bokoma en qualité de représentant de la société civile pour siéger au sein du Comité.
Le CJLO ne comprend pas non plus cette haine viscérale de Beninga à l’égard du président du Comité de Rédaction de la Nouvelle Constitution, qui ne s’est adressé, à l’occasion de son interview accordée à l’une des stations radios de la place, ni au «GTSC» ni à Beninga.
Pour le CJLO, cette tendance de l’opposition à décrédibiliser et à déstabiliser les institutions de la République, constitue un appel à l’anarchie. Par conséquent, il sera vigilant et suivra de près toutes les manifestations organisées par les fossoyeurs de la République aux fins d’empêcher toute action subversive par tous les moyens.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna