La mise en place d’une sécurité pratiquement sur l’ensemble du territoire permet à la RCA de devenir un État de droit, où les infractions sont réglées conformément à la loi par les tribunaux, plutôt que par la violence.
Le procureur du tribunal de grande instance du Bouar, Guy-Gustave Zokazoui, a annoncé qu’un tribunal mobile se réunira prochainement. Cette année, le parquet se prononcera sur dix affaires correctionnelles.
L’ajournement des procès est prévu par la loi. Elle facilite et simplifie l’accès à la justice pour les justiciables.
Le procureur du Tribunal de Grande Instance de Bouar a déclaré que deux audiences différentes en matière civile et pénale se tiendront simultanément devant la Cour d’Appel de Bouar. Les deux accusés comparaîtront devant un tribunal public.
L’audience civile sera organisée pour entendre les affaires civiles, notamment « les litiges entre résidents au sujet de parcelles et de terrains, les affaires matrimoniales, la constatation de jugements supplémentaires et la reconnaissance d’actes de naissance ». Cette séance sera présidée par le président du tribunal de grande instance de Bouar », a expliqué le procureur.
Les actions pénales sont organisées par le procureur du Tribunal de Grande Instance, où « dix dossiers ont déjà été préparés et sont en attente d’audience ». Les deux accusés seront jugés publiquement, dans leur localité, et l’audience donnera au public un aperçu de l’importance de la justice. Il s’agit également d’une campagne de sensibilisation contre la violence, le vol et la criminalité dans la préfecture de Nana-Mambéré et ses territoires subordonnés », a déclaré le magistrat Guy-Gustave Zokazui.