Quelques semaines après la rentrée scolaire au titre de l’année 2022-2023, les élèves de l’école Ngouandji à Bambari dans la Ouaka sont confrontés à de sérieux difficultés.
Au total, 1500 élèves que compte cet établissement scolaire dès l’ouverture des classes le 26 septembre 2022, cette école comporte deux (2) directions, à savoir fille et garçon.
Selon le Directeur de cet établissement scolaire, Christian Doungoupou, les difficultés d’ordre matériel et personnel, entravent le bon fonctionnement dudit établissement. L’on peut noter seulement deux (2) enseignants qualifiés, bon nombre d’enseignants sont des maîtres-parents. On note également un manque criard de tables-bancs, les enfants assis à même le sol et aussi, on pourrait noter le manque de matériels didactiques.
C’est ce qu’a déclaré à Radio Lengo Songo, Christian Doungoupou, Directeur de l’école Ngouandji Garçon, «après l’ouverture officielle de la rentrée scolaire au titre de l’année 2022-2023, nous nous sommes confrontés à plusieurs difficultés. Nous avons des problèmes d’enseignants. Nous avons seulement deux titulaires pour les classes du CI au CM2. Ajouté à cela, l’effectif pléthorique d’élèves du CI au CM2. Et un autre problème, ce sont des manuels didactiques qui manquent. Présentement par classe, l’effectif des élèves dépasse 200 élèves par classe», a-t-il présenté.
Celui-ci a profité de l’occasion pour lancer un cri de détresse à la hiérarchie au niveau de Bangui de trouver une solution idoine à ces difficultés afin de permettre à ces élèves de cet établissement scolaire d’avancer ensemble avec les autres. «Nous souhaitons au gouvernement d’affecter des enseignants qualifiés dans des établissements de la République centrafricaine en général, et en particulier la préfecture de la Ouaka. Nous souhaitons également la dotation des établissements avec des documents didactiques afin de permettre le bon déroulement d’enseignement dans le pays», a-t-il lancé.
La situation est actuellement très préoccupante. Certains élèves assis à même le sol pour suivre les cours. Au niveau du ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, un cadre de ce département sous couvert de l’anonymat a confié à Radio Lengo Songo que des dispositions sont d’ores et déjà prises afin de faire face à tous ces difficultés. Et donc, ces différents cris d’alarme sont pris en compte par les autorités compétentes.
Brice Anatole Endjipada depuis Bambari