A Batangafo dans la l’Ouham-Fafa, 10 mercenaires Tchadiens ont été neutralisés le samedi 22 octobre 2022 par des éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Ces mercenaires Tchadiens sont basés à quelques kilomètres à l’entrée de la ville de Batangafo, semant ainsi la mort et la désolation au sein de la population. Selon des informations en notre possession, le vendredi 21 octobre 2022, ces malfrats ont violé deux femmes sur l’axe Batangafo-Bouca. Par la suite, ces victimes sont conduites le lendemain à l’hôpital de Batangafo pour des soins.
Informés de cette situation, aussitôt le lendemain, c’est-à-dire dans la journée de samedi 22 octobre 2022, des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, appuyés par leurs alliés, ont lancé une grande opération de ratissage dans la zone.
En effet, des affrontements ont éclaté entre les Forces de Défense et de Sécurité et ces groupes de malfrats aux abords de la ville de Batangafo. Un bilan provisoire fait état d’au moins dix (10) éléments de ces mercenaires Tchadiens tués et plusieurs autres blessés.
Le premier affrontement a eu lieu à 5 kilomètres sur l’axe Bouca où six (6) parmi ces mercenaires ont été neutralisés. Le second affrontement s’est déroulé à proximité de la ville de Batangafo, tout juste à côté du marigot Chari qui arrose. Quatre (4) éléments de ces mercenaires abattus à l’issu de ce violent affrontement.
Cependant, il y a lieu de noter qu’aucune perte en vie humaine, ni blessé n’a été enregistré dans les rangs des éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Ces groupes de bandits qui, ces derniers temps actifs dans la localité, bénéficierait du soutien du contingent pakistanais de la Minusca, d’après les sources locales. D’après ces sources, ces soldats de l’ONU ravitailleraient en armes et munitions de guerre. A cet effet, la population de la ville de Batangafo exige le départ sans condition de ce contingent qui terni l’image de la mission onusienne en République centrafricaine.
Suite à ces accusations, la Minusca ne s’est pas encore prononcée. Cela est une affaire à suivre…
Marcelin Yondorma depuis Batangafo