Lors du Conseil national politique du parti Mouvement cœurs unis qui s’est tenu du 29 au 30 octobre 2022 à Liton dans la commune de Begoua, le MCU a ouvertement amené son soutien à la nouvelle constitution. Plusieurs délégués du parti, les partis politiques alliés du MCU et ceux qui sont réunis au sein de la plateforme « Be oko » ont décidé de soutenir ouvertement et publiquement le projet d’une nouvelle constitution républicaine. Par ailleurs, les participants se sont également penchés sur les prochaines échéances électorales locales qui se pointent à l’horizon, c’est-à-dire en 2023.
Les partis politiques qui ont pris part à cette rencontre politique du parti MCU sont entre autres, la RDC, le MLPC courant originel, le MOUNI, le KNK, le CANE et la plateforme Be-Oko qui regroupe 45 partis et associations politiques . Lors du discours des représentants de ces partis politiques, tous sont favorables au projet d’une nouvelle constitution, et demandent par la même occasion la convocation d’un referendum constitutionnel.
Ce Conseil politique national est présidé par le secrétaire exécutif national du MCU Simplice Mathieu Sarandji. Pour ce dernier, il appartient aux centrafricains de décider de ce qu’ils doivent faire. « Vous savez, nous sommes une nation comme l’est les autres nations du monde. Il est indiqué que chaque nation doit prendre ses responsabilités. Il ne faudrait pas attendre que ça soit les autres qui définissent pour nous, ce que nous devrions faire pour notre existence dans notre pays. Aujourd’hui, charge à nous de prendre nos responsabilités. Je ne vois pas ce qui est de mal, ou est le péché ou les centrafricains prennent leurs responsabilités pour définir ce qui est de bien pour eux. Cela peut aussi passer par la révision de la constitution. » A –t-il déclaré.
Il convient de noter que la question de la révision constitutionnelle a tellement défrais la chronique en Centrafrique. Pour la majorité de ceux qui veulent une nouvelle constitution dans le pays, ils justifient que cette loi fondamentale ne prend pas en compte l’aspiration du peuple centrafricain. En outre,une partie de l’opposition est déjà favorable à cette modification constitutionnelle.
Theoneste Pounika