Du 06 au 18 novembre 2022 se tient la 27èmeconférence des Nations-Unies sur les changements climatiques dans le monde. Pour ce faire, des chefs d’Etats et du Gouvernements de 110 pays de la COP 27 ont pris part à ce grand rendez-vous pour promouvoir une action coordonnée en faveur du climat, à l’heure ou la planète est confrontée à des changements climatiques dues à l’activité humaine. Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a aussi pris part à cette conférence.
La ville Egyptienne Sharm-el Sheik est devenue la capitale mondiale climatique du 06 au 18 novembre 2022, en accueillant la 27ème conférence (COP 27) à la convention –cadre des Nations- Unies sur les changements climatiques. Cependant, c’est depuis 1992 que les représentants de 192 pays ainsi que des acteurs de la société civile se réunissent annuellement pour la Conférence des Parties COP. Pour l’édition 2022, la question qui est au rendez-vous est celle ‘’du financement pour la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays en développement’’ les parties devront accélérer l’action climatique mondiale afin de respecter leurs engagements pris à Paris en 2015, et de revoir leurs ambitions en matière de climat tout en actualisant les contributions déterminées au niveau national, ainsi, d’élaborer un programme de travail plus ambitieux pour le changement climatique.
Le président de la RCA Pr Faustin Archange Touadéra lors de son discours a exhorté les pays riches grands pollueurs de prendre leur responsabilité. « L’Afrique dont la contribution aux émissions des gaz à effet de serre est négligeable, car inférieur à 4%, ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis. En vertu de leurs responsabilités historiques dans la détérioration du climat, les pays riches doivent aider les pays pauvres à appliquer leurs plans d’actions nationales de réduction à caractère volontaires. » A précisé le président centrafricain.
Ainsi, la RCA qui est un pays potentiellement riche en ses richesses naturelles, mais sous-développé et souverain doit aussi exercer son droit de souveraineté pour exploiter ses forêts dans l’intérêt du développement et du bien-être de sa population. Faustin Archange Touadéra. « Pays sous-développé, la RCA compte exercer son droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles pour exploiter ses forêts dans l’intérêt du développement national et du bien-être de sa population. Cependant, fidèle à ses engagements internationaux et conscient de ses responsabilités dans la préservation du second massif forestier du monde véritable poumon écologique de la planète, mon pays poursuit les efforts aux côtés des autres pays du Bassin du Congo, pour une exploitation rationnelle et durable des ressources forestières à travers la mise en œuvre des plans d’aménagement. » A-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le chef de l’Etat centrafricain a exigé la réalisation immédiate des promesses faites par les pays développés, ainsi que les organisations internationales pour la mobilisation des fonds afin de répondre des pays en développement. Il n’a pas raté l’occasion pour déplorer la répartition de la promesse de l’année passée à Glasgow dont le montant s’élève à 1,5 milliards de Dollars destinée pour le Bassin du Congo. Ce financement devrait créer les conditions de résilience climatique et favoriser le développement sobre en carbone. Faustin Archange Touadéra. « Malheureusement, la promesse de Glasgow de 1,5 milliard de Dollars américains destinée au pays du Bassin de Congo n’a pas été équitablement répartie afin de permettre à chaque pays de créer les conditions de résilience climatique et favoriser un développement sobre en carbone. Par ailleurs, nous exigeons la réalisation immédiate des promesses faites par les pays développés, les organisations internationales et les secteurs privés de mobiliser 100 milliards de dollars américains par an, afin de répondre aux besoins des pays en développement. La RCA réaffirme ici son adhésion à la position commune africaine et à celle du groupe des 77 plus la Chine, sur les négociations du nouveau régime climat. »
La Convention cadre des Nations-Unies est entrée en vigueur le 21 mars 1994. C’est la 27ème conférence qui a eu lieu en Egypte du 6 au 18 novembre 2022. Il s’agit-là, de prendre en compte les financements des actions climatiques et de doubler l’enveloppe de l’adaptation dédiée lors de la 26èmeconférence de COP 26 qui a eu lieu l’année dernière à Glasgow en Ecosse au Royaume Uni, afin de mobiliser les moyens nécessaires pour assurer la mise en œuvre des contributions déterminer au niveau de chaque parties signataires. Notons que le monde entier fait face aujourd’hui aux catastrophes naturelles dues au problème climatique qui devenue à ce jour universel.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo