Les derniers agissements du sieur Jean François Akandji – Kombé, depuis la France, pays déstabilisateur de la République centrafricaine finissent par dévoiler leurs secrets. Un journal centrafricain a publié un article citant l’association politique dénommée ‘’Mouvement pour la défense des intérêts de Centrafrique (MDI-CA)’’ que « la bande à Jean François Aknadji-Komé aurait reçu 200 millions de Francs Cfa des autorités françaises pour organiser la manifestation du 5 novembre à Paris ». Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on.
Est-ce qu’une telle information pouvait surprendre un Centrafricain ou tout observateur de la vie politique centrafricaine ? La réponse, c’est NON ! Déjà, organiser une manifestation contre un pays tiers et son peuple depuis la capitale, soit-elle Paris, d’un autre pays dont la coopération est au « mal », c’est tout simplement inacceptable. Mais, les autorités politiques françaises ont accepté que la manifestation du 5 novembre puisse avoir lieu en plein centre de leur capitale…
Il faut noter que dès le 8 novembre 2022, le Procureur de la République, Narcisse Foukpio, a révélé dans un communiqué de presse du 1er novembre 2022, publié à Paris capitale de la République Française que le Professeur Jean François Akandji-Kombé a lancé un appel aux Centrafricains et aux Centrafricaines en vue de : s’organiser pour résister et saboter les Instituions légitimes ; – créer un conseil de résistance et de transition en République centrafricaine ; adhérer à la nouvelle dynamique instituée. Toujours selon le Procureur, les mêmes propos ont été littéralement repris par le Professeur Gaston Mandata Nguérékata au cours d’une manifestation publique tenue à Paris en date du 5 novembre 2022.
« Le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui estime que ces propos sont susceptibles d’être qualifiés de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à provoquer la haine du Gouvernement et à enfreindre les lois du pays prévus et punis par les dispositions de l’article 295 du code pénal centrafricain », peut-on lire dans le communiqué de presse du Parquet de Bangui relatif aux agissements de Akandji. Et de poursuive, « le Parquet de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que ces deux professeurs qui ont délibérément violé la loi pénale de leur pays seront traités comme tels ». Ceci, sans compter que « des poursuites judiciaires sont déjà engagées contre eux et leurs complices ».
Tout ce qui se complote de l’ancienne métropole pour compromettre l’indépendance du peuple centrafricain ne saurait prospérer.