Les centrafricains, du moins les Banguissois ont été surpris, le week-end dernier, de voir dans le ciel centrafricain des avions de chasse de type ‘’Albatros’’. Il est évidement que le survol inhabituel de Bangui par ces avions de chasse a suscité des interrogations chez le Centrafricain lambada, celles de savoir l’appartenance de ces avions. Il s’agit bien des avons des Forces armées centrafricaines (FACA) acquis il y a quelques mois avec l’appui de la coopération avec la Fédération de Russie.
L’avion Albatros, faut-il le souligner au passage, est conçu pour l’entrainement militaire. Toutefois, les points d’attache externes permettent à l’avion de remplir des taches d’attaque au sol (CAS) et de reconnaissance.
Le Président de la République, Pr. Faustin Archange TOUADERA, Chef Suprême des armées, entend ainsi donner du poil de bête l’armée centrafricaine qui a connu des moments de déliquescence au cours de son histoire, mais bien plus au fort de la crise militaro-politique de 2013. Pour cette dernière crise, point n’est besoin de rappeler que l’armée a été totalement anéantie, elle n’était que l’ombre d’elle-même.
Le retour à l’ordre constitutionnel du 16 mars 2016 a sonné comme le temps de renaissance de l’armée nationale. Le Président TOUADERA a lancé le pari d’une armée forte basée sur la vision d’une armée de garnison. De profondes réformes ont été donc opérées avec l’appui inconditionnel des partenaires de la Grande Fédération de Russie. Aujourd’hui, le Centrafricain est fier de son armée qui a pu bouter hors de Centrafrique, et en si peu de temps, toutes les factions rebelles qui écumaient le territoire national. Reste aujourd’hui que quelques petits bandits dont l’armée est à la trousse pour une éradication totale et de pacifier totalement le pays.
Le survol de la capital par ces avions de chasse le week-end dernier, et ce à quelques jours de la fête de la Proclamation de la République, le 1er Décembre prochain, raisonne comme un signal fort, non seulement pour rassurer le peuple de sa sécurité, mais aussi et surtout de démontrer la capacité de l’armée à parer à toute éventualité.