Lancée il y a déjà seize (16) semaines, l’opération de nettoyage dite ‘’Kwa Ti Kodro’’ – inspiration profonde du Président de la République, Pr. Faustin Archange TOUADERA fait son chemin. Elle tend déjà à devenir une traditionnelle habitude chez le Centrafricain, chacun dans son domaine d’activités socio-professionnelles et culturelles.
Le samedi 3 décembre courant, le Président de la République, Pr. Faustin Archange TOUADERA, initiateur de l’opération ‘’Kwa Ti Kodro’’, armé de pelle, râteau et brouette, gant en main et botte au pied, bref habillé en tenue de chantier, a œuvré pour le nettoyage de la concession du lycée Barthelemy BOGANDA.
« Chaque Centrafricain doit consacrer chaque samedi, deux heures de son temps pour nettoyer son environnement au bénéfice de tous. Nous devrions encrer ces travaux citoyens dans nos habitudes », a réitéré le Président de la République, à l’issue de la corvée au Lycée Barthelemy BOGANDA, comme il en a toujours l’habitude, à chaque séance hebdomadaire de ‘’Kwa Ti Kodro’’.
Bien au-delà d’un geste présidentiel symbolique de procéder lui-même aux travaux de nettoyage, le Chef de l’Etat entend changer complétement d’habitude à son peuple, selon la vision future de la République Centrafricaine qu’il entend réaliser. Il s’agit non seulement de sensibiliser à la salubrité d’un environnement de travail, mais bien plus de pousser la population centrafricaine toute entière vers la vision des ‘’villes-propres’’.
Car, les villes d’autres contrées dites ‘’villes-propres’’ ne sont pas non plus que des investissements publics, notamment les services de la Mairie et/ou d’hygiène ; cela part de la mentalité des peuples qui aspirent à garder leur environnement salubre. C’est l’ensemble de ces petits actes citoyens qui fait des ‘’villes-propres’’. A travers ‘’Kwa Ti Kordro’’, TOUADERA est en train de voir la capitale Bangui, par exemple et chacune des villes de la RCA, comme Kigali très apprécié à travers le monde comme modèle de ‘’villes-propres’’.
Le défi reste énorme pour la RCA. Mais, petit à petit, l’habitude vient. Les travaux de bitumage dans la ville de Bangui, les projets de curage et de maçonnage des canaux de drainage d’eau, les efforts de l’urbanisation à travers le projet de ‘’Grand Bangui’’… tout ceci doit s’adosser sur une mentalité populaire préparée à entretenir son environnement, ne fût-ce qu’à petite échelle d’abord. Le chantier est lancé, reste l’appropriation citoyenne par chaque Centrafricain pour le bien-être de tous.
La Rédaction