Lors de son visite à Bangui, le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a rencontré le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, dans l’après-midi du mercredi 21 décembre 2022, pour discuter de la mise en œuvre du nouveau mandat de la Minusca et des prochaines élections locales en République centrafricaine.
D’une manière générale, Jean-Pierre Lacroix est venu en Centrafrique avec un message crucial. Pour ce dernier, il faut que le débat politique se passe sans crispation, sans message de haine, sans message antagoniste. Et c’est une responsabilité de tous. Et c’est ce message qu’il a d’abord partagé à des entités comme la mouvance présidentielle, les leaders de la société civile et ceux de l’opposition démocratique qui brillent dans des messages de haine sur les réseaux sociaux ou à travers certains médias nationaux et internationaux.
Venons-en à la rencontre du président centrafricain Faustin Archange Touadéra avec Jean-Pierre Lacroix du 21 décembre 2022 dans la salle du Conseil des ministres du Palais de la Renaissance.
Jean-Pierre Lacroix, a d’abord exprimé ses vifs remerciements à l’endroit du président Touadéra de l’avoir reçu avec la Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies, et Cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza.
Celui-ci, en confiant à la presse présidentielle, a apprécié la qualité de son entretien avec le président Touadéra, parce qu’après l’adoption par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies de la résolution qui renouvelle le mandat de la Minusca, «il nous appartenait de faire le point avec les plus hautes autorités de l’État, avec nos partenaires centrafricains et aussi bien avec nos collègues de la Minusca sur la manière dont nous allions pendant l’année prochaine, mettre en œuvre ce mandat et l’appliqué en étroite collaboration et aussi en concertation avec les forces vives de la nation de ce pays afin que nous puissions consolider un certain nombre d’acquis», a-t-il déclaré.
Et celui-ci d’ajouter que ces acquis concernent notamment le secteur de la sécurité, «je pense notamment qu’en matière de la sécuritaire, il faut faire en sorte que les menaces de reprise d’activité de certains groupes armés soient enrayées et faire en sorte que notre partenariat soit de la manière la plus efficace, transparent, paisible dans le respect total des valeurs des Nations-Unies», a promis Jean-Pierre Lacroix.
Le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies Monsieur, n’a pas raté l’occasion d’afficher la disponibilité des Nations-Unies à soutenir la préparation et la tenue des prochaines élections locales. «Il faut aussi faire en sorte que nous puissions soutenir le processus politique menant aux élections locales qui vont se dérouler cette année et dont nous sommes prêts à soutenir la préparation et la tenue que nous espérons apaisées, ouvertes et qui permettra à toutes les composantes de la population Centrafricaine, les Forces Vives et les forces politiques de s’exprimer et que les populations puissent faire le choix des élus locaux comme elles n’ont pas pu le faire à travers des élections, je crois depuis 34 ans . Ce sera un moment important et nous formulons le vœu que ce débat politique sur les questions nationales comme locales se fassent dans un climat plus apaisé possible».
Dans le nouveau mandat de la Minusca, le Conseil de sécurité de l’ONU attache sa ferme volonté à soutenir le processus politique en République centrafricaine. Sauf que les Centrafricains continuent de dénoncer le comportement peu honorable de certains contingents de la Minusca qui soutiennent souvent les actions sordides des groupes de bandits contre de paisibles populations civiles.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna