Faisant face à la crise militaro-politique qui empêche son développement, la RCA se renait de ses cendres. Certaines régions du pays, étaient contrôlées par des groupes armés durant plusieurs années. Cette situation a compromis la présence de l’autorités de l’Etat à travers le pays. De ce fait, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra s’est fixé d’abord comme objectif la restructuration d’une armée républicaine.
La reconquête du territoire centrafricain a été au prix d’un grand sacrifice fait par des Forces de Défense et de Sécurité. Cette reconquête a fait en sorte que ces groupes armés se sont transformés en coupeurs de route. Cet acte de bravoure de l’armée centrafricaine, qui a libéré la RCA de la main des prédateurs des Centrafricains, n’a pas plu aux éternels insatisfaits et instigateurs de la crise dans le pays.
Ceux-ci trouvent toujours des occasions pour ternir limage de l’armée centrafricaine avec la diffusion des fausses informations. De ce fait, le député de Batangafo 1, Jean De Dieu Igor Damaras-Damanguéré, a fait une proposition de Loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi numéro 10.001 du 6 janvier 2010, portant Code Pénal Centrafricain.
Lors d’une rencontre avec la presse ce vendredi 30 décembre 2022 à Bangui, il a exposé les motifs de la proposition de cette loi. Cet élu de la nation centrafricaine montre en quoi l’importance de cette loi est capitale, «nous avons pensé à proposer cette loi pour défendre et protéger le moral de nos troupes. Nous avons des périodes difficiles et grâce aux sacrifices de nos soldats, nous avons pu reconquérir la totalité du territoire. Mais, certaines personnes prennent le malin plaisir à diffamer l’armée, afin de saper le moral des troupes. Ces personnes doivent faire face à la loi», a-t-il mentionné.
Il convient de rappeler au passage que la proposition de cette loi concerne le chapitre 8 nouveau en son article 252 nouveau du Code Pénal Centrafricain qui stipule comme suit, «Sera puni de la peine d’emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de 100.002 à 500.000 francs CFA, ou l’une de ces deux peines seulement, toute personne auteur de diffusion des fausses informations sur les actions militaires».
L’alinéa 2 stipule que, «Lorsque la diffusion des fausses informations sur les actions militaires sont susceptibles de saper le moral des troupes, la peine sera de trois ans d’emprisonnement et l’amende portée est de 2.000.000 de francs».
Theoneste Pounika