La Minusca, dans sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du mercredi 04 janvier 2023, a fait le point sur la situation sécuritaire en République centrafricaine. Cette mission onusienne a présenté 57 cas de violences perpétrées contre des civils par les groupes armés signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine. Mais, qu’attend la Minusca pour les mettre hors d’état de nuire ?
Dans le nouveau mandat de la Minusca, renouvelé en novembre 2022, attache beaucoup plus d’importance à l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR-RCA).
Curieusement, sur le terrain, des mercenaires Tchadiens et Soudanais, associés avec des leaders des groupes armés signataires de l’APPR, ont repris du poil de la bête, semant ainsi la mort et la désolation au sein de la population dans certaines localités du pays.
Au cours de sa traditionnelle conférence de presse du mercredi 04 janvier 2023, la Minusca, par la voix de son porte-parole par intérim, Guy Karéma, se permet le luxe de comptabiliser les cas de violation des droits de l’Homme perpétrés contre des civils innocents, alors que la vraie mission de la Minusca en Centrafrique, est de protéger les civils contre les menaces et des attaques armées.
La question qui s’impose aujourd’hui, est de demander qu’attend la Minusca d’arrêter ces bandits de grand chemin et contraindre les leaders des groupes armés au respect strict de leurs engagements pris dans ledit accord ? Difficile de répondre à cette préoccupation majeure.
Dans son vœu à la nation à la nation du nouvel an 2023, le président Touadéra a salué le retournement de veste de la Minusca de s’aligner derrière la politique du gouvernement, à travers l’impunité zéro.
Ceci étant tous les groupes armés qui ont la nuque raide doivent être mis hors d’état de nuire et non de procéder à des négociations avec ces terroristes, comme a précisé le président Touadéra, «plus rien ne sera comme avant» !
Carole Bycekoan