Le Comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue Républicain, entend vulgariser ses actions sur l’ensemble du territoire national, étroitement avec l’implication du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJC). C’est ce qu’a fait savoir Gabriel Jean Edouard Koyambounou, Ministre d’Etat à la présidence de la République et Coordonnateur du Comité de suivi du Dialogue Républicain au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo.
Le disfonctionnement du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJC), est une entrave à la mise en œuvre des recommandations du Dialogue Républicain.
Pour que les objectifs assignés au comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue Républicain soient atteints,le gouvernement a l’obligation de tenter une action pouvant mettre fin aux mots qui gangrènent le bon fonctionnement de la CNJC.
C’est le sens même de la réaction du ministre d’Etat à la présidence de la République, et Coordonnateur du Comité de suivi du Dialogue Républicain,Gabriel Jean Edouard Koyambounou.
Pour ce dernier, «la jeunesse, comme on le dit, c’est le fer de lance de la réussite d’un pays. Nous allons travailler avec eux, parce qu’elle est territoirement implantée. Nous avons beaucoup de choses à faire avec elle, notamment la sensibilisation sur l’enjeu, l’objectif recherché par le Dialogue Républicain. Et c’est avec eux que nous ferons aussi la vulgarisation des documents en Sango et en Français du Dialogue Républicain. C’est avec eux encore que nous allions faire la persuasion pour faire adhérer le plus grand nombre aux recommandations du Dialogue Républicain, afin que la mise en œuvre soit facilitée», a-t-il expliqué.
Sur la question qui relève de l’équipes dirigeante du Conseil National de la Jeunesse, Gabriel Jean Edouard Koyambounou, répond en ces termes, «s’il est établit que les leaders du CNJ ont fauté, il faut les dégager ! Il y a d’autres jeunes capables aussi intellectuellement et physiquement qui peuvent assumer ces tâches-là. On doit les remplacer numériquement et la structure demeure. C’est une structure pérenne avec des textes organiques et il y a un ministère de tutelle qui doit réguler la vie de ces organes», a-t-il ajouté.
Et donc, la crise qui a tant durée au sein du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJC), représente fermement une tempête dans un verre d’eau. Il suffit de balayer cette tempête et continuer avec les autres jeunes soucieux de leur pays.
Marcelin Endjikélé Kossikako