La grève de 21 jours des enseignants du Fondamental 1, 2 et de la Technique se poursuit. Lors de leur Assemblée générale du samedi dernier à la Bourse de Travail à Bangui, ils ont reçu la visite du ministre Conseiller à la Présidence, Sébastien Wénézouï, qui leur avait annoncé la tenue d’une audience avec le Président Touadéra à partir de ce lundi. Mais, la situation reste encore tendue d’autres dérapages sont enregistrés dans la matinée du lundi 13 mars 2023 dans la ville de Kaga-Bandoro. Les activités scolaires restent paralyser dans plusieurs établissements scolaires du public, voire même dans certains du privé.
Pour rappel afin que personne n’ignore, à la Bourse de Travail, le samedi 11 mars 2023, ces enseignants syndiqués ont décidé à l’unanimité de maintenir la grève pour 21 jours qui a démarré le mardi 07 mars 2023, adopté un mémorandum à adresser au ministre de la Fonction Publique, qui est le président du Cadre Permanent de Concertation et de Négociation.
Selon ces derniers, le contenu de ce mémorandum est un ensemble de propositions concrètes relatives aux salaires, indemnités et frais de participation aux travaux de surveillance et de correction des examens et concours.
En effet, ces enseignants sont toujours déterminés à poursuivre leur grève de 21 jours, malgré l’arrestation de leurs leaders la semaine dernière pour des troubles organisés dans certains établissements privés la semaine dernière. Le samedi dernier, ils ont tenu leur Assemblée générale, en présence du Ministre Conseiller à la présidence Sébastien Wénézouï. Celui-ci dans son intervention a signifié que le président Touadéra serait prêt pour les recevoir à partir de ce lundi 13 mars au palais de la Renaissance.
Joint ce matin par Radio Lengo Songo, Innocent Kéréguélé, Coordonnateur de la plateforme «Dynamique des Enseignants du Fondamental 1, 2 et de la Technique, nous a confié qu’il n’y a rien de spécial pour le moment après cette promesse. Pour cela, la grève continue jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’abord le président de la République.
Ce qu’il faut déplorer, est que cette grève de 21 jours ne cesser de paralyser d’une part les activités scolaires sur tout le territoire centrafricain, et d’autre part d’impacter négativement la vie des élèves Centrafricains, notamment ceux du public et privé.
L’exemple patent est que ce lundi 13 mars 2023, des informations qui nous sont parvenues font état de ce que certains élèves du Lycée de Kaga-Bandoro, ont empêché ceux des établissements privés de cette localité d’aller suivre les cours dans leur établissement. Selon des informations qui nous sont parvenues, des éléments des Forces de l’ordre ont tiré en l’air pour les dissuader. Après cette opération, certains élèves du public qui voulaient se comporter en bandits ont été interpelés et gardés à vue.
Voilà comment cette grève de 21 jours déclenchée par ces enseignants du Fondamental 1, 2 et ceux de la Technique pourrait compromettre l’avenir des enfants en Centrafrique. Le gouvernement a tout intérêt à vite réagir afin de calmer l’hémorragie et sauver l’avenir des élèves en Centrafrique qui est cependant menacé.
Déus Gracias Tchémanguéré
