Les observateurs de la vie sociopolitique de la RCA commencent à réagir sur la question de relocalisation du coordonnateur de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), François Bozize Yangouvonda, en Guinée-Bissau. La dernière en date est celle d’Eric Sorongopé Zoumandji, Président-fondateur du parti politique le «Mouvement National pour la Solidarité» (MNS) qui pense pour sa part que ce dernier mérite d’être arrêté pour qu’il puisse répondre de ses crimes devant la justice. Car, il constitue un danger pour la République. Réaction exprimée au cours d’une interview accordée à Radio Lengo Songo le vendredi 10 mars 2023.
Au cours de cet entretien, Eric Sorongopé Zoumandji, Président-fondateur du parti politique le «Mouvement National pour la Solidarité», dénonce la relocalisation de François Bozizé Yangouvonda, Coordonnateur de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), en Guinée-Bissau le 03 mars 2023 sur la manœuvre dilatoire du Secrétariat d’Etat américain.
Selon cet homme politique, cela fait plusieurs années qu’il connait François Bozizé Yangouvonda, avec ses comportements inquiétants, sont dangereux pour la RCA. «Je connais François Bozizé de longue date. Depuis 1996 un secret que rare ce sont les Centrafricains qui connaissent. Lors de la mutinerie de 1996-1997 le président Ange Félix Patassé nous a dit, vous savez, François Bozizé est mon beau-frère. Quand vous lui donnez la main, il vous prend le bras. Déjà, le président Patassé nous a donné des indications sur le comportement de François Bozizé», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le 14 février 2023, un groupe armé bénéficiant de l’appui des ennemis des Centrafricains, a pris en otage 20 éléments des FACA au village Sikikédé dans la Vakaga pour réclamer des rançons. Chose que Eric Sorongopé Zoumandji, n’a pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer et précise que ce ne sont que des mercenaires étrangers qui sont à l’origine. «Souvenez-vous est que nous avions une armée au sortir de la transition de 2015 ? Nous n’avions pas d’armée. Et l’effort a été fait pour mettre en place une armée qui se trouve aguerrie actuellement. Et ceux qui se disent des rebelles qui prennent en otage leur propre fils, se sont généralement des étrangers qui prennent en otage ces éléments FACA contre rançons et cela est pénible et difficilement pour moi. Et on est fière d’être rebelle de prendre en otage les militaires centrafricains, c’est vraiment malheureux», a-t-il dit.
Cependant, malgré toutes ces manœuvres échouées contre la République centrafricaine, ces ennemis n’ont pas cessé de passer par des institutions financières pour les utiliser à être réticentes pour accorder des aides à la RCA. Malgré cela, le pays se gère bien, sauf que son problème est supra politique. «La République centrafricaine, bien quand même se gère au plan financier. Lisez au moins les rapports du Fonds Monétaire International, alors que vous me démentiez. Mais, le problème de la RCA repose sur le substrat politique. Il faudrait que nous les Centrafricaines, nous le comprenions».
Le malheur des Centrafricains vient toujours de l’extérieur. Car, ce sont les pays Occidentaux qui s’ingèrent dans la crise centrafricaine, en appuyant les groupes armés à opérer dans le pays.
La preuve palpable est celui des Etats-Unis qui imposent la relocalisation de François Bozizé Yangouvonda en Guinée-Bissau, et qui demandent par la même occasion le départ des instructeurs de la République centrafricaine.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo
