Le salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat de la sous-région a accusé un léger retard dans le paiement. Cette situation a suscité une certaine inquiétude de la part de certains travailleurs de l’Etat. En Centrafrique, une partie des fonctionnaires ont vu leur salaire passé, tandis que d’autres, ont accusé un léger retard de deux trois jours dans le paiement. Cette situation a été malheureusement récupérée par certains détracteurs, qui ne sont autres que des oiseaux de mauvais augures qui, sur les réseaux sociaux distillent des fausses informations et veulent manipuler le public centrafricain à ce sujet.
Dans une note circulaire, le ministre centrafricain des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, la République centrafricaine, a récemment connu une perturbation dans son système de traitement automatisé des opérations bancaires, appelés «SYGMA-SYSTAC», affectant le bon fonctionnement des transactions financières et agents dans l’ensemble des pays de la CEMAC, y compris le traitement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les délais habituels.
Ce dernier a indiqué que cette défaillance technique est en cours de résolution par les services techniques de la BEAC au niveau central, en attendant, la résolution de ce problème technique.
Selon nos constats sur le terrain, cette situation ne concerne que des fonctionnaires et agents de l’Etat qui hébergent leur argent dans les banques comme BSIC et Ecobank. Cependant, d’autres banques de la place ont traité le salaire de leur client.
Curieusement, cette situation est en train de faire un revirement politique, à en croire des propos tenus par les proches du BRDC, qui seraient déjà des commanditaires de cette mauvaise interprétation sur les réseaux sociaux et les-on dits dans des quartiers.
Lors des festivités marquant l’an 2 du second quinquennat du président Touadéra au pouvoir, celui-ci, en sa qualité du président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), est revenu sur cet aspect pour éclairer la lanterne des Centrafricains surtout en langue nationale le Sango.
Pour le président Centrafricain, il s’agit d’un problème technique qui est intervenu sur une application du réseau de Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Yaoundé, au Cameroun. Ce problème technique a affecté toutes les opérations au niveau de tous les pays de la CEMAC.
Au niveau de la République centrafricaine également, le processus a été perturbé. C’est pourquoi ces derniers jours, les fonctionnaires et agents de l’Etat ont accusé un léger retard de paiement de leur salaire.
Ce problème touche tous les pays de la CEMAC. Donc, le président de chaque pays, ne peut pas régler ce problème à son niveau. Il revient au président Touadéra, en sa qualité du président de la Communauté de saisir le dossier et de discuter avec le gouverneur de la BEAC pour chercher à résoudre ce problème technique.
Selon le président centrafricain, ce problème touche également le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée Equatoriale. C’est son rôle de chercher des voies et moyens pour la bonne marche de la communauté.
Il a profité de cette occasion pour appeler le peuple Centrafricain de la soutenir dans les tâches que ses pairs de la sous-région l’ont confié.
La politique de la haine, de fausses rumeurs, et des désinformations ne grandit pas un homme politique ou un peuple. Malheureusement, en Centrafrique, ce sont certains hommes politiques de l’opposition qui se lancent dans cette mauvaise pratique pour inciter le peuple à la révolte contre un régime démocratiquement élu. Comme disait le président-fondateur de la plateforme «UFDO» Cyriaque Gonda, paix à son âme : «Il est de temps de faire la politique autre en Centrafrique».
Auric De Jean Jovice Ouakara