La célébration de l’an 2 du second quinquennat du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, intervient dans un contexte économique très tendu, et des relations diplomatiques bouleversées avec les pays qui ne veulent pas reconnaitre la souveraineté de la République centrafricaine. En 2016, dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le président Touadéra, a trouvé un pays ingouvernable, en lambeau, déchiré par des guerres civiles orchestrées par l’ancienne puissance coloniale, connue des Centrafricains d’ailleurs, qu’est la France.
Après avoir passé sept (7) années à la magistrature suprême de l’Etat, le président centrafricain, a amené son pays sur la voie d’un véritable développement, en refusant le paternalisme des néocolonialistes occidentaux. Ce refus a failli coûter le pouvoir de Bangui en janvier 2021, lors de la tentative de coup de force de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC). Fort et heureusement, le peuple Centrafricain, déjà mature, à saboter ce projet de déstabilisation de la RCA organisé par l’Hexagone.
Depuis ces derniers temps, les différents discours du président Touadéra, ne cessent de donner l’insomnie à ses détracteurs. Le tout dernier en date est celui du 30 mars 2016, où le président Touadéra, a parlé sans filtre, sans détour, sans vergogne ni lyrisme, en accusant les grandes puissances occidentales d’amener leur guerre géostratégique sur le sol centrafricain. Ce que les Centrafricains ne sont pas prêts ! «Je tiens à rappeler que nous n’avons signé aucun accord avec un groupe terroriste international et que les désinformations véhiculées par certains médias occidentaux pour diaboliser la République centrafricaine et ses autorités légitimes sont fallacieuses et doivent cesser ! Nous refusons que notre pays soit sacrifié sur l’autel des calculs géopolitiques et géostratégiques des grandes puissances», s’insurge-t-il.
Le numéro 1 Centrafricain a poursuivi en ces termes, «Vous devez savoir que nous ne luttons pas seulement contre les groupes armés ordinaires, jadis intéressés par la prédation et la rapine. Mais, nous luttons contre des puissances dominatrices, néocoloniales, contre les forces du mal, qui veulent nous prendre en otages, nous maintenir dans la dépendance et la pauvreté. Les ennemis de la République recrutent, financent et équipent des mercenaires étrangers pour empêcher l’exploitation de notre sous-sol considéré comme des réserves stratégiques pour leurs générations futures».
Par ailleurs il n’a pas raté l’occasion de fustiger le comportement irresponsable des médias occidentaux qui multiplient leurs campagnes de dénigrement contre le Centrafrique. «Ils utilisent les médias internationaux pour dénigrer les autorités légitimes du pays, les présenter comme des incompétents, corrompus et incapables d’assurer la sécurité de leur peuple. Ainsi que je l’avais dénoncé à la tribune des Nations-Unies, en septembre 2022. Ces campagnes, menées par certains médias internationaux, sur fond de néocolonialisme aux contours flous et menaçants, dont le succès tient moins à leur véracité qu’à des ficelles rhétoriques éprouvées, sont uniquement motivées par la préservation des intérêts géostratégiques et géopolitiques de leurs Etats, loin des intérêts vitaux du peuple Centrafricain. Vous devez savoir que notre insécurité est voulue, entretenue, notre sous-développement est planifié», a lâché le président Touadéra.
Même si le président Centrafricain se positionne comme l’homme de la situation dans son pays, et considéré sur le continent comme un panafricaniste, beaucoup d’efforts restent à fournir.
Notons qu’il n’y a pas des dispositions mise en place au profit des médias nationaux pour contrer les désinformations entretenues par les occidentaux. Dans le pays, seulement deux médias d’Etat sont privilégiés au détriment des médias nationaux du privé qui, au four et au moulin, font face à cette grande menace de la nouvelle démocratie centrafricaine renforcée par l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du président Touadéra.
Le simple exemple est que certaines autorités du pays sont toujours hostiles et sont toujours à l’avant-gardiste pour les empêcher à accéder la bonne information. Or, ce sont ces autorités véreuses qui fuitent des informations sensibles à ces médias occidentaux dans le seul but de jeter le discrédit sur les efforts déployés par le président Touadéra.
Comment on peut prioriser les médias internationaux au détriment des médias nationaux ? Il est temps de mettre en exergue une bonne politique de communication dans le seul but de mettre hors d’état de nuire tous ces projets de déstabilisation qui, selon le président Touadéra, est déjà en cours.
La Rédaction