Quelques jours après le rapport de «Human Rights Watch» rendu public le 4 avril 2023 sur la République centrafricaine, des réactions, notamment des partis et associations politiques hostiles à ce rapport continuent d’être enregistrés. Autre réaction, est celle du Mouvement National des Indépendants (MOUNI) qui, en sa qualité de 2ème force politique du pays, a réagi dans une déclaration rendue publique le 15 avril 2023, et signée par son président, Thierry Kamach, ce mouvement politique qualifie le rapport de Lewis Mudge de «Human Rights Watch» d’affabulation et invite les Centrafricains à s’attacher aux idéaux du président Touadéra.
Ce rapport, selon leMouvement National des Indépendants (MOUNI), est truffé de contre-vérités, et cela laisse transparaitre une volonté d’accabler les autorités de la République centrafricaine, ainsi que le Mouvement des Cœurs Unis (MCU), qui ont été accusés à tort d’alimenter un présumé harcèlement des médias, de l’opposition démocratique et de la société civile. Il présente de manière sombre la situation politique et humanitaire de la RCA qui s’évertue à se relever, malgré la présence et les actions néfastes des groupes armés, des mercenaires et ennemis de la paix.
En effet, la position prise par «Human Rights Watch», ne s’accommode guère des principes de neutralité et d’impartialité auxquels cette ONG est astreinte, encore moins, de la méthodologie en matière de rédaction des rapports relatifs aux droits de l’Homme.
Selon les termes utilisés par cet expert patenté, Lewis Mudge, Directeur pour l’Afrique centrale à «Human Rights Watch», cette ONG a, soi-disant, eu des «entretiens» avec les journalistes, les organisations de la société civile et les partis politiques d’opposition, excluant sciemment tous les partis politiques de la majorité. C’est dire que la source de ses informations est tout à fait biaisée.
Il importe de remettre en cause cette allégation mensongère, selon laquelle, l’opposition politique serait victime de harcèlement, alors qu’elle anime en toute liberté et quiétude la vie politique du pays. Pour illustration, par strict respect de la Constitution, ainsi que des Lois sur les partis politiques et le Statut de l’Opposition, le gouvernement ne s’est jamais opposé à la création des plateformes de l’opposition, à l’image de la «COD-2020», l’«Union des Forces Démocratique de l’Opposition» (UFDO) et la toute récente dénommée «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC). Aussi, importe-t-il de préciser qu’aucun leader de parti politique d’opposition n’est détenu, et qu’ils jouissent tous, de la liberté de sortir et de rentrer en Centrafrique.
S’agissant des médias, le Mouvement National des Indépendants, fait observer avec vigueur que par respect scrupuleux de la Loi sur la liberté de la presse et de la communication, aucun journaliste, ni professionnel des médias centrafricains n’est détenu, du fait de l’exercice de sa profession. D’ailleurs, certains médias privés centrafricains, pro-occidentaux, font montre d’extrême virulence frisant parfois l’insolence vis-à-vis des autorités sans être inquiétés.
Quant aux acteurs de la société civile, nul ne peut douter de leur implication dans la gestion des affaires de l’Etat, avec la présence de leurs représentants dans les différentes instances et d’autres institutions. Il en est ainsi de l’Autorité Nationale des Elections, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, et du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Républicain, pour ne citer que ceux-là.
Au regard de tout ce qui précède, l’on est en droit d’affirmer que ce rapport est véritablement une affabulation qui prouve à suffisance l’intention de cette ONG de faire le lit des agendas cachés contre les efforts inlassables du gouvernement, depuis l’accession du président Touadéra à la magistrature suprême de l’Etat.
Par conséquent, le parti MOUNI attire l’attention de «Human Rights Watch» sur l’observation scrupuleuse des dispositions de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, quant au respect de la souveraineté des Etats et de l’autodétermination des peuples.
Pour ce faire, le Mouvement National des Indépendants, se réjouit des acquis démocratique impulsés sous la clairvoyance du président Touadéra, malgré les calculs antirépublicains, géopolitiques et géostratégiques des ennemis de la paix.
Aussi, MOUNI se félicite de la bravoure et de l’engouement des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, avec l’appui indéfectible des forces bilatérales Russe et Rwandaise, ainsi que des Casques bleus de la Minusca, dans leurs efforts sans relâches pour la sécurisation du territoire national et pour la protection des personnes et des biens.
Enfin, le Mouvement National des Indépendants, appelle la population centrafricaine qui, d’ailleurs, a toujours manifesté sans cesse sa volonté au soutien de l’action du chef de l’Etat, à travers, entre autres, la dotation de la République centrafricaine d’une nouvelle Constitution répondant aux aspirations profondes du peuple, à rester vigilante et unie derrière le chef de l’Etat dans sa vision clairvoyante d’un avenir prospère pour notre cher et beau pays tant convoité.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna