La population des quartiers Tournant, Guimowara, Gboh, Kété-Soua, Secteur Carrière, Sakaï 1, 2 et 3, dans la commune de Bimbo 3, se plaignent du manque des services sociaux de base dans leur localité. Le manque de ces services sociaux de base ne contribue pas au bien-être de la population.
Les populations de ces nouveaux quartiers ne disposent pas des services publics sociaux comme l’eau potable, les hôpitaux ou dispensaires, les écoles, les marchés, ainsi que des postes de la police et de la gendarmerie. «Ce qui m’intéresse, c’est l’école, l’hôpital, les forages. Nous sommes en difficulté d’avoir accès à ces services. On me dit encore que mon quartier rouge. La paix règne dans mon quartier», a affirmé Albert Ahoussara, Chef de quartier Lizimba.
Cependant, les populations de certains quartiers, montent au créneau pour inviter le gouvernement à prendre ses responsabilités face à cette situation, «notre quartier commence à grandir. Cela fait des années, mais on constate que le gouvernement ne pense pas à nous de construire des écoles. Nos enfants partent à l’école très loin on ne sait quoi faire», ont lancé ces populations.
Selon Joseph Kongbo, Chef de quartier Damala 2, «nous avons un sérieux problème. Les enfants quittent ici pour le Lycée de Miskine, Lycée des Martyrs, Lycée Technique, Lycée Gobongo et Lycée Barthelemy Boganda et vue cette distance, l’enfant peut avoir quel courage pour y aller quotidiennement ?».
Les conflits militaro-politiques qu’a connus le pays, a doublé le nombre de la population. C’est qui ce qui est à l’origine de ce boom démographique dans les quartiers périphéries de Bangui. Il est aujourd’hui temps que les autorités compétentes puissent penser à y remédier. Car, ces populations sont dans les besoins de ces services sociaux de base.
François Zioro