Le ministre Conseiller spécial du président Touadéra en matière de la sécurité, Sébastien Wénézoui, au cours d’une déclaration à Radio Lengo Songo le 02 mai 2023, tire la sonnette d’alarme au sujet de l’afflux des réfugiés Soudanais civils et militaires à la frontière de la RCA, notamment à l’Est vers Bambouti et au Nord-Est vers Am-Dafock.
Selon Sébastien Wénézoui, suite à ce qui se passe au Soudan avec le conflit militaire entre l’armée nationale et les paramilitaires, doit être suivi de très près. Car, la position géographique de la RCA, est délicate quand il y a la crise militaro-politique chez son voisin, c’est le cas de Soudan qui est en guerre.
Le Ministre Conseiller à la présidence de la République, Sébastien Wénézoui, attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les conséquences de la crise qui frappe actuellement le Soudan. Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités, la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC) qui en déphasage depuis quelques années, risque de renforcer sa position afin de déstabiliser la RCA.
Ceci étant, le ministre Conseiller à la présidence de la République, rafraichi la mémoire de l’opinion nationale et internationale en ce terme : «Le constat est visible. Il faut se rappeler au phénomène de Baba-Laddé. Baba Laddé à l’époque, il fuit la guerre au Tchad et il s’est retranché chez nous avec des minutions et armes, nous l’avons accueillis et nous avons vu les résultats. Il est devenu Centrafricain et son adjoint Ali Darrassa reste aujourd’hui en Centrafrique et il tue des Centrafricains».
Pour éviter que ces histoires ne se répètent, il faut prendre des précautions dès maintenant. Le gouvernement centrafricain a un sérieux problème de logistique pour ravitailler les FACA par rapport à l’embargo sur les armes. Donc, il faut déployer la Minusca qui sont basés à Birao de sécuriser l’entrée des refugiés à Am Dafock, car c’est par là que plusieurs vont entrer. Et les forces déployées à la frontière ont intérêt à bien contrôler l’arrivée de ces réfugiés. Si ce sont des civils, entre autres femmes et enfants, il faut les accueillir.
Auric De Jean Jovice Ouakara