Le mercredi, 10 mai 2023, sous la houlette de l’honorable Simplice Mathieu Sarandji, Président de l’Assemblée nationale, les élus de la nation, ont largement voté par acclamation et à l’unanimité, le projet de Loi autorisant la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’Union Africaine, relatif au Parlement Panafricain.
Au nom du gouvernement, la ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’Etranger, Sylvie Baïpo Témon, a défendu ledit projet de Loi transmis au Bureau de l’Assemblée nationale qui, en application des dispositions des articles 24-1 et 24-4 de la Loi Organique N° 17.011 du 14 mars 2017, portant du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale et après en avoir déclaré la recevabilité, a confié son examen au fond à la Commission Affaires Etrangères que dirige l’honorable, Emilie Béatrice Epaye.
Du rapport de la Commission lu par le député Joseph Ngoïta, Vice-président de la Commission Affaires Etrangères, suivi de la déclaration de la ministre Baïpo Témon, il résulte de l’exposé des motifs de cette dernière que son département a été saisi par l’Union Africaine au sujet de la ratification du protocole à l’acte constitutif de l’Union Africaine relatif au Parlement Panafricain.
La création du Parlement Panafricain, lors de la 33ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, réunie du 10 au 12 juillet 2000 à Lomé au Togo, est le fruit de la vision des Etats Parties, d’offrir une plateforme commune aux Peuples Africains. Cette plateforme permet d’assurer la plus grande participation de la population Africaine à travers ses représentants, aux discussions et à la prise de décision en ce qui concerne les problèmes et les défis qui se posent au continent africain.
Le groupe parlementaire Mouvement Cœurs unis (MCU) et une intervention à titre individuel, ont apprécié favorablement ledit projet de Loi qui permet au Parlement Panafricain d’avoir les pleins pouvoirs au lieu de disposer d’un mandat consultatif.
En adoptant ce texte, la République centrafricaine devient le 15ème pays du continent à l’avoir adopté comme le confirme la ministre Sylvie Baïpo Témon, «Aujourd’hui, nous dénombrons les pays qui ont ratifié, la République Centrafricaine vient d’être le 15ème pays à y adhéré».
Et de poursuivre en ces termes, «L’importance est justement est de permettre aux populations à travers les parlements nationaux, à travers les différentes sociétés civiles ou les organisations des sociétés civiles de prendre part aux grande décisions qui concernent notre continent à avoir une humilité beaucoup plus constructive, plus ferme, plus efficace au sein du Parlement et ça permet aussi à l’Afrique de prendre une place importante sur la scène internationale à savoir la voix de nos peuples et de nos populations».
Pour le membre du gouvernement, l’objectif est de pouvoir justement d’opter, accélérer l’intégration Africaine par une meilleure unité des populations, cette meilleure unité, elle va se trouver dans une maison commune qui représente la plateforme de Parlement Africain.
Il y a lieu de noter que le mécanisme de répartition de siège au sein du Parlement Panafricain est de composé de cinq (05) membres par Parlement National et la durée du mandat est de cinq (05) ans, renouvelable une seule fois.
La Rédaction