Dans un communiqué de presse rendu public le 22 mai 2023 et signé par le Chef d’Etat-major des Armées, le Général du Corps d’Armées, Zéphirin Mamadou, celui-ci s’inscrit en faux l’existence d’un prétendu «Collectif des Officiers des Forces Armées Centrafricaines Libres». Par cette prise de position, l’Etat-major des Armées tient à faire cette mise au point à l’intention de la population centrafricaine, de corps diplomatique et surtout de la communauté internationale. Car, les auteurs de ces grandes manipulations à travers ces messages de haine, ont élu domicile en Europe, notamment en France.
En effet, depuis ces derniers jours, il y a lieu de constater que des messages vidéos, audios et écrits appelant les Forces de Défense et de Sécurité nationales à rallier le groupe terroriste de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), en vue de déstabiliser les institutions de la République légalement établies et replonger le pays dans le chaos, circulent sur les réseaux sociaux.
Le cas le plus récent est celui d’un certain Rodrigue Charly Kokama et consorts, manipulés jusqu’à la moelle, résidant en France, qui se réclame comme porte-parole d’un prétendu «Collectif des Officiers des Forces Armées Centrafricaines Libres» (COFACL).
Face à ces tentatives éhontées de manipulations et de désinformations qui visent uniquement à créer la psychose au sein de la paisible population, l’Etat-major des Armées tient à informer la population centrafricaine, les représentations diplomatiques et consulaires accréditées en République centrafricaine et la communauté internationale, qu’un tel «Collectif» n’existe pas sur le territoire centrafricain et qu’aucun personnel militaire Officier, sous-Officier et militaire du rang n’a adhéré à ce soi-disant «Collectif» qui est d’ailleurs imaginaire ou ne s’est inscrit dans ses démarches diaboliques.
Cependant, l’Etat-major des Armées considère que ces messages qui traduisent la haine et la méchanceté incarnées par leurs auteurs et qui visent à saper l’unité nationale retrouvée et le moral des troupes, est un ballon d’essai lancé par les apprentis sorciers, afin de faire croire au monde entier que le personnel militaire, gendarme et garde, devenus professionnels et républicains, grâce à l’engagement personnel du Chef suprême des armées, le Professeur Faustin Archange Touadéra, ont adhéré à ce «Collectif» imaginaire ou soutiennent leur entreprise politico-militaire maladroite de déstabilisation des institutions de la République.

Profitant de cette occasion, l’Etat-major des armées note avec stupéfaction que ces terroristes se réjouissent des attaques rebelles perpétrées contre les positions des Forces de Défense et de Sécurité en opération, méprisent les souffrances qu’ils infligent au peuple centrafricain et ignorent les efforts consentis par les Forces de Défense et Sécurité en opération dont les résultats se traduisent par un maillage du territoire en zone de défense.
L’Etat-major des armées rassure la population centrafricaine, les représentants diplomatiques et consulaires accréditées en République centrafricaine que le personnel des Forces de Défense et de Sécurité est toujours fidèle au sacro-saint principe du lien Armée-Nation et continue d’exercer promptement les missions de la défense opérationnelle du territoire qui lui sont conférées.

Par conséquent, l’Etat-major des Armées ne laissera impunis les auteurs de cette communication tordue et diffamatoire. Il se réserve le droit de poursuivre les auteurs et les complices de ces messages devant la justice.
Il y a lieu de rappeler que cette tentative de déstabilisation des institutions centrafricaines, a été dénoncée par le président Touadéra dans son discours marquant l’an 2 de son second quinquennat le 30 mars 2023, où il a dénoncé que les ennemis du peuple Centrafricain est toujours en embuscade dans le seul but de replonger dans le chaos.
Il est temps pour chacun des Centrafricains de prendre conscience et de faire un coup d’œil dans le rétroviseur et par la suite prendre en main les destinées de la RCA pour un avenir meilleur !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna