Le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra a annoncé la tenue le 30 juillet 2023, d’un référendum constitutionnel en République centrafricaine. Cette décision, pourtant, respectable des lois de la République, a suscité, curieusement les réactions épidermiques, à travers une haine viscérale des leaders de l’opposition démocratiques, connus par des Centrafricains comme des éternels insatisfaits. Presque tous ces leaders politiques, en commençant par Me Crépin Mboli-Goumba, Martin Ziguélé, Me Nicolas Tiangaye, Mahamat Kamoun, Anicet Georges Dologuélé, Pr Jean-François Akandji-Kombé, Alexandre Ferdinand Nguendet, sans oublier les certaines plateformes alliées à la «CPC» comme le G-16, appellent au renversement du régime Touadéra. Est-ce ces personnalités détiennent le titre foncier de la RCA ? C’est cela la vraie question.
Pour mémoire et afin que nul n’ignore, nous allons passer au crible le passé de certains hommes politiques dits de «l’opposition démocratique» qui manifestent leur haine contre le régime Touadéra.
Parmi les quatre (4) leaders de l’opposition démocratique, excepté pour le moment le débutant politique qui est Mahamat Kamoun suit bêtement ces hommes politiques qui ont manifestement participé à la souffrance des Centrafricains, qu’aviez-vous faits du «Front d’Annulation pour la Reprise des Elections» (FARE) qu’ils ont mis en place pour combattre l’ancien président François Bozizé ? A cette époque, la République centrafricaine ne disposait pas l’une des meilleures Constitutions ? Les verrous relatifs à la limitation du mandat n’y étaient pas inscrits ? Où est cette Constitution aujourd’hui ?
C’est vrai que le ridicule ne tue pas en politique. Mais, il y a au moins la morale et l’éthique qu’ils doivent tenir et les rappellent à l’ordre en raisonnant dans la conscience s’ils ont en avons une.
Ces hommes politiques de l’opposition ont délibérément organisé la descente en enfer de la RCA, en conjuguant avec le diable pendant que François Bozizé Yangouvonda se battait contre eux sur le plan politique, ces mêmes hommes politiques dits de l’opposition «démocratiques» avaient intégré l’aile militaire sauvage et sauvage qui est la Séléka pour imposer à ce dernier la violation flagrante de la Constitution suite à l’Accord de Libreville, en ramenant des hommes sans foi ni loi dans le gouvernement.
Le partage du gâteau a permis à Me Nicolas Tiangaye, d’être nommé de manière spectaculaire en pleine réunion avec les forces vives de la nation au palais de la Renaissance au vu et au su de toute la communauté nationale et internationale, avec pour corollaire les rebelles au gouvernement, dont Michel Djotodja.
Ces hommes politiques dits de l’opposition «démocratique» ont festoyé plus tard à la chute de François Bozizé Yangouvonda, sans se soucier de milliers des Centrafricains qui sont tombés suite à ce coup de force.
Ces hommes politiques dits de l’opposition «démocratique», détruit complètement les fondements de l’Etat, en le pillant systématiquement avec leurs hommes armés d’où la déliquescence totale de la République qui n’existait que de nom. Un Etat failli, un Etat fantôme, un Etat inexistant par leur désir du pouvoir.
Venons-en à la problématique de la convocation du peuple par voie référendaire par le Président de la République, Chef de l’Etat. A cette question, Ces hommes politiques dits de l’opposition «démocratique», comment expliquer qu’un Chef de l’Etat est disposé à consulter son peuple et des traitres se lèvent pour le menacer en disant qu’il n’a pas le droit de consulter le peuple et qu’en le faisant, il va les retrouver sur son chemin.
Ce qui est agaçant, la RCA a une opposition remplie des supposés juristes qui consacrent le caractère immuable d’une Constitution écrite par des hommes en refusant de se raviser et se rendre à l’évidence que le contexte évolue d’où nécessité d’adapter les textes avec l’évolution.
Pourquoi Me Nicolas Tiangaye et Alexandre Ferdinand Nguendet, n’avaient pas démissionné face aux tueries de masse organisées par la Séléka pendant 8 mois sur toute l’étendue du territoire, après le coup d’Etat du 24 mars 2013 ? La RCA subit au plus profond d’elle-même les agissements de ses propres fils, plongeant leur pays dans une guerre qui compromet dangereusement son avenir.
Il faut dire que ces hommes politiques, comme Me Crépin Mboli-Goumba, Martin Ziguélé, Me Nicolas Tiangaye, Mahamat Kamoun, Anicet Georges Dologuélé, Pr Jean-François Akandji-Kombé, Alexandre Ferdinand Nguendet, sans oublier les certaines plateformes alliées à la «CPC» comme le G-16, qui appellent au renversement du régime Touadéra, doivent répondre de leurs actes devant la justice. Car, cet acte constitue une tentative de déstabilisation des institutions légalement mises en place par le peuple Centrafricain. Les Centrafricains n’ont plus besoins de vivre les mêmes crises du passé qui ont apporté plusieurs morts, des blessés et des déplacés !
La Rédaction