Le référendum constitutionnel convoqué en République centrafricaine est prévu pour le 30 juillet 2023. Cela a suscité une vague de réactions au sein de la classe politique de l’opposition démocratique, notamment le « Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution » (BRDC).
Le « Front Républicain », coordonné par Héritier Doneng, a rendu public un communiqué pour rappeler que, Martin Ziguélé, qui est le porte-parole du BRDC, est allé loin pour déformer les propos affirmés par le porte-parole de la Minusca qui, selon lui, «la mission onusienne ne participe pas au référendum constitutionnel », déclaration à laquelle, le « Front Républicain » appelle à fournir plus de précisions, afin de taire les divergences et les velléités qui s’en suivent.
A cet effet, il est important que la Minusca revienne donner des explications claires, s’il s’agit d’un soutien financier, matériel ou sécuritaire ? Car, la Minusca a pour cahier de charge conformément à sa mission d’assurer la protection des civils, sachant bien que ce sont les civils qui se rendront d’ici peu aux urnes, le 30 juillet 2023 pour voter.
Au cas contraire, cette déclaration de Dr Guy Karéma, porte-parole par intérim de la Minusca, est un message indirect aux groupes terroristes de tempêter contre les positions des civils pendant les échéances, alors à cet effet, le «Front Républicain» met en garde contre une probable machination qui serait déjà limpide.
Le « Front Républicain » rappelle que dans d’autres cas, si effectivement comme disent certaines sources, que le porte-parole de la Minusca a prôné d’appuis logistique et financier, si tel est le cas, le «Front» tient à rappeler qu’à cette échéance en cours, l’État centrafricain est en train de faire preuve de sa souveraineté, en organisant le référendum du 30 juillet 2023 avec les moyens propres sans appuis extérieurs qui est un signe d’une fierté nationale.
Le soutien massif du peuple Centrafricain au processus de référendum en cours en République centrafricaine, met fin à des tergiversations d’une partie de l’opposition démocratique, notamment le BRDC qui pensent que la Constitution du 30 mars 2016 est comme la Bible qu’on ne peut pas changer. Désormais, tous les yeux sont rivés vers le vote de ce référendum constitutionnel prévu pour le 30 juillet 2023 sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna