Le lundi 05 juin 2023, au cours d’une conférence de presse à Bangui, la plateforme «Bê Oko», par la voix de son Coordonnateur, Thierry Patrick Akoloza, exprime ses soutiens au processus de référendum en cours. L’occasion a permis à cette plateforme qui regroupe les partis et associations politiques qui soutiennent le régime Touadéra, s’inviter les Centrafricains à aller massivement voter «OUI» le 30 juillet 2023 afin de doter leur pays d’une nouvelle loi fondamentale.
Dans cette déclaration rendue publique par la plateforme «Bê Oko», et lue par son Coordonnateur Thierry Patrick Akoloza, celui-ci, présente quelques raisons qui poussent le président Touadéra à convoquer ce référendum constitutionnel. «En date du 30 mai 2023, le président de la République, a répondu dans un message adressé à la nation, à la demande incessante et pressante du peuple Centrafricain de doter notre pays d’une nouvelle Constitution»
En effet, il a été noté que malgré certaines faiblesses et manquements reprochés à cette Constitution du 30 mars 2016, le président de la République, a scrupuleusement observé ces dispositions, en mettant en place dans les délais requis les institutions prévues par l’article 155 de ladite Constitution. Malgré la situation financière difficile de l’Etat, sauf bien entendu le Senat pour les raisons que tout le monde connait, des opinions nationales et étrangères, dont la dernière est celle de l’ancien Vice-président du conseil constitutionnel du Sénégal, relève avec objectivité que cette Constitution traine avec elle des insuffisances et des contradictions qui compliques le fonctionnement des pouvoirs publiques ou engendre des risques d’entrave à celui des institutions.
Selon les analyses de Thierry Patrick Akoloza, la démarche suivie par le président Touadéra, est celle tracée par l’article 90 de la Constitution du 30 mars 2016, qui autorise le président de la République, après consultation de président de la Cour Constitutionnelle, du président l’Assemblée nationale et du Senat, à soumettre au référendum tout projet de Loi susceptible des répercutions profondes sur l’avenir de la nation et les institutions nationales.
Cependant, l’article 156 de la Constitution du 30 mars 2016, est clair : «En attendant la mise en place du Sénat, l’Assemblée nationale exerce la totalité du pouvoir législatif». C’est dire que les agitations des leaders du BRDC, c’est pour animer la vie politique du pays. Mais au vrai fond de leur cœur, ils sont bien conscients de cet article 156 de la Constitution.
Au regard de tout ce qui précède, la plateforme «Bê Oko» appelle le peuple Centrafricain, à voter massivement «OUI» le 30 juillet 2023 pour doter la RCA d’une nouvelle Constitution pour le bien être de la population et le développement de Centrafrique.
Auric De Jean Jovice Ouakara