Depuis la décision du président Touadéra d’inviter le peuple Centrafricain à se prononcer sur la nouvelle Constitution, le 30 juillet 2023, on enregistre une vague de réactions hostiles du côté de certains leaders de l’opposition démocratique. Ces derniers ont lancé des appels à travers les médias nationaux et internationaux à la haine et à la violence.
Suite ces appels lancés par les leaders du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC), de la «Coalition de l’Opposition Démocratique 2020» (COD-2020), «le Groupe d’Action des Organisations de la Société Civile pour la Défense et de la Constitution du 30 mars 2016» (G-16) et le «Conseil de Résistance de la Transition» (CRT), le «Front Républicain», à travers un communiqué de presse rendu public le 07 juin 2023, appelle les Centrafricains de tout bord à une grande mobilisation géante pour faire barrage aux agitations de ces leaders politiques en perte de vitesse.
En effet, le «Front Républicain», face à cette situation, appelle la population centrafricaine progressiste en général, victime depuis un temps record des atrocités des bourreaux, des manipulations et des machinations des criminels en col blanc, réunis à nouveau dans le «BRDC», le «G-16», la «COD-2020», le «CRT» et consorts, à se mobiliser pour barrer la route aux agitations de ces derniers.
Le Coordonnateur du «Front Républicain», Héritier Doneng, lance l’appel en ces termes, «peuple Centrafricain, c’est le moment de la libération et de l’indépendance face à nos détracteurs. Rejoignons le plus grand mouvement d’ensemble, par la participation effective à ce rendez-vous populaire, le 30 juillet 2023. Un rendez-vous du peuple pour le peuple. Oui au référendum constitutionnel ! Oui à la nouvelle Constitution !».
Pourquoi une nouvelle Constitution ?
Selon le «Front Républicain», sur le fond et la forme, la Constitution du 30 mars 2016, est un véritable copier-coller imposée au peuple Centrafricain. Cette Constitution du 30 mars 2016, rédigée sous la pression des machinateurs en période de crise, est discriminatoire, rétroactive, budgétivore, contenant en son sein de vestiges coloniaux, rédigée en violation de la résolution 2419 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, relative à la pleine participation de la jeunesse.
La jeunesse centrafricaine, progressiste et éclairée, qui représente la majorité du suffrage universel, soit 80% des électeurs, par la voix du «Front Républicain», diligenté par des jeunes, retenons une fois pour toute, que ceux qui s’opposent à la nouvelle Loi fondamentale sont ceux qui s’opposent à l’épanouissement de la jeunesse centrafricaine.
Eu égard de tout ce qui précède, le «Front Républicain» s’interroge sur les balivernes des conservateurs, et en arguant que depuis quand une Constitution dispose qu’elle doit être réécrite ? La réponse c’est NON ! Et ils (les conservateurs, le BRDC, le G-16, la COD-2020, le CRT, la CPC…), le savent. Voilà pourquoi, ils incitent le peuple Centrafricain à rejoindre leur alliance terroriste éphémère et sans avenir.
Suite au mutisme des conservateurs sur la problématique soulevée par le chef de l’État, le 30 mai 2023, leur réticences à saisir la Cour Constitutionnelle, leur attitude belliqueuse, faute d’arguments soutenus, le «Front Républicain» appelle à joindre le plus grand mouvement populaire de la victoire écrasante par les urnes, qui sont le socle de la démocratie participative et de l’indépendance.
Que la nouvelle Constitution revendiquée par le Peuple, en temps de paix et de liberté, soit l’objet désormais de la lutte pour la véritable indépendance de la République centrafricaine.
Par conséquent, le «Front Républicain» appelle tout le peuple Centrafricain à rejoindre le mouvement populaire, afin de barrer la route à la manipulation et à la gesticulation grotesque de leaders politiques en perte de vitesse comme Martin Ziguélé, Crépin Mboli-Goumba, Alexandre Ferdinand Nguendet, Nicolas Tiangaye, Joseph Bendounga, Karim Meckassoua et consorts qui, en quête de subterfuge, d’éviter une vindicte populaire osent prôner de la démocratie, les voici tomber dans leur tirasse.
Ces derniers que l’on a vu hier brandir le fanion en soutien au coup d’État constitutionnel du 24 mars 2013, ne sont plus dignes de drainer le peuple Centrafricain d’aujourd’hui plus éclairé dans leur aventure ambigüe, comme des moutons de panurge et payer le lourd tribut.
«Ces criminels en sursis doivent retenir que le peuple Centrafricain n’est plus dupe! C’est ainsi ! Levons-nous et battons-nous sans retrait jusqu’à la victoire finale», a lancé Héritier Doneng.
Il faut rappeler que l’Autorité Nationale des Elections (ANE), se prépare activement pour l’organisation de référendum du 30 juillet 2023, convoqué par le président Touadéra le 30 mai dernier.