La question de la lutte contre les barrières illégales et des taxes illégales communément appelées «formalité» qui est une invention de certains agents véreux des Forces de Défense et de Sécurité, a été au centre d’un échange entre le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du gouvernement, Serge Ghislain Djorie et les professionnels de médias, le vendredi le 23 juin 2023, à Bangui. Le but est d’informer le maximum des Centrafricains sur les dispositions du Décret présidentiel no0149 fixant les barrières légales en République centrafricaine.
En effet, le président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, a signé un Décret fixant les barrières légales le 06 juin 2023 en Centrafrique. Ce qui détermine également les modalités de contrôle et les entités autorisées à effectuer les contrôles et de percevoir des droits et taxes sur les barrières légales.
Préoccuper de mettre sans délais en application ce Décret présidentiel, le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du gouvernement, Serge Ghislain Djorie, a jugé utile de commencer par une phase de sensibilisation avant de passer à la répression. «Nous n’avons pas encore un dispositif de sécurité, animé par l’intelligence artificielle, notamment les caméras de surveillance et le jour où on va y arriver. On va enlever tous ces barrières. On va enlever certaines barrières que nous jugeons illégales, pour remplacer avec des barrières légales. Il y aura sur les barrières légales, certains agents de l’Etat qui seront là, juste pour des questions d’ordre économique. Puisque nous avons des taxes qui sont apposés sur certains produits. A partir de ce Décret signé par le Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, quatre-vingt-treize (93) barrières ont été érigées et reconnues officiellement», a-t-il rappelé.
A ce jour, ce qui importe, c’est le respect scrupuleux des textes en vigueur. Ce qui veut dire que, s’il y a eu taxe à payer, l’usager de la route ne doit payer que ces taxes, pas autre chose ! Et il y a des termes qui sont utilisés communément appelés «formalité». Car, des thèses pareilles n’existent nulle part dans le projet de Loi de Finances.
Par conséquent, ces genres de pratiques, a poursuivi le porte-parole du gouvernement, «il est clair que chaque Centrafricain puisse comprendre qu’il n’a rien à payer en termes des taxes qui concernent tout simplement les frais des barrières ou encore les formalités. Aucun élément de Force de Défense et de Sécurité n’est appelé à faire de recouvrement de fonds sur des barrières», a insisté le porte-parole du gouvernement.
En dépit de la réaction du ministre Serge Ghislain Djorie, un travail de fond doit être fait au niveau de la population centrafricaine pour que tout le monde soit en règle. Chaque Centrafricain doit être conscient, en payant ses taxes au niveau des structures légales pour être détenteurs d’un papier légal. Cette réglementation au niveau national permettra aux uns et aux autres de respecter les lois de la République.
Marcelin Endjikélé-Kossikako