La plateforme dénommée, « Mouvement des Jeunes Intégrés de Centrafrique » (MOJIC) et Syndicat des taxis et bus se sont retirés du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BDRC). Selon ces derniers, la décision a été prise lors d’une Assemblée Générale à Bangui. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse, le 05 juillet 2023 à Bangui.
Le retrait de ces importantes plateformes anciens membres du BRDC se justifie par leur sens patriotique d’œuvrer au soutien de l’action démocratique portée par le peuple centrafricain. A en croire les propos liminaires tenus par les leaders de ces plateformes, leurs organisations respectives sont des membres et signataires du manifeste au sein du BRDC. Selon, le président fondateur du Mouvement des Jeunes Intégré de Centrafrique (MOJIC), Arthelme Sandrin Kongo, ce retrait n’est pas de la volonté de qui que ce soit, mais plutôt la volonté de leurs membres, ainsi que les partenaires, avec qui ils ont œuvré depuis quatre ans.
« C’est lors de l’assemblée générale tenue par les deux organisations, et décidant aussi auprès de nos partenaires, que le constat a été fait selon quoi, nos organisations mènent trop des actions politiques que des actions sociales auprès de la population qui est rôle de la société », a révélé Arthelme Sandrin Kongo, celui qui explique que c’est la raison pour laquelle « nous les deux organisations avons pris la décision de nous retirer d’une manière officielle au sein du BDRC. Avec, l’aspect du référendum qui prime aujourd’hui, notre pays la République Centrafrique est dans un contexte particulier et dans un moment rouge, qui n’est pas facile. C’est pourquoi, nos organisations se sont retirées du Bloc. Donc, c’est une obligation de le faire, afin d’aider le pays à vivre dans la paix», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le Président fondateur du MOJIC invite les Centrafricains à une forte mobilisation, pour le retour définitif de paix et la sécurité en RCA. « Nous appelons les partis politiques, le pouvoir y compris la société civile, d’assoir et échanger sur la l’aspect sécurité et la paix pour faire avancer notre pays qui se divise depuis la déclaration du référendum constitutionnel du 30 juillet 2023 »
La question du référendum constitutionnel, c’est l’affaire de tous. Car, l’heure est grave pour que les Centrafricains prennent conscience de la situation leur pays. Mais malheureusement, certaines organisations sont en train de tergiverser sur des grands enjeux d’un intérêt commun.
Lydie Sérégaza