La préfecture de la Nana-Gribizi, est désormais retenue pour la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2023. L’annonce a été faite par la ministre de l’urbanisme, de la réforme foncière de la ville et de l’habitat Nicole Koué, représentante personnelle de son homologue en charge de l’équipement et des travaux publics. C’était au cours d’une réunion avec les personnels du ministère de l’élevage et de la santé animale le 28 juin 2023. On notait à l’occasion la présence des autorités locales, certains députés et le chef de département de l’élevage, Hassan Bouba Ali.
Nous vous proposons l’intégralité de l’interview de M. Laurent Mandjiké, inspecteur central en matière de l’administration et des finances au ministère de l’élevage.
RLS : Monsieur Laurent Mandjiké, bonjour ! Au cours d’une mission gouvernementale conduite par le ministre de l’élevage et de la santé animale Hassan Bouba, vous avez pu tenir des réunions techniques avec un certains nombre de personnel de l’élevage. Que peut-on retenir de ce moment d’échanges ?
LM : Bonjour Monsieur le journaliste ! Le ministre est en déplacement dans l’arrière-pays, plus précisément à Kaga-Bandoro. C’est l’occasion pour lui de prendre contact avec le personnel relevant de son ministère. C’est ce qui a été fait. J’ai pris part au côté du ministre dans cette réunion au cours de laquelle le ministre a attiré vivement l’attention de son personnel pour le bon déroulement des activités à Kaga-Bandoro, et d’une manière générale dans la direction régionale numéro quatre (No4) de l’élevage. Il est aussi question de parler de la JMA qui aura lieu à Kaga-Bandoro d’ici le mois d’octobre.
RLS :Que comptez-vous faire après cette réunion ?
LM :Le ministre a instruit de vive voix son personnel, de remonter dans un bref délai des besoins dans le sens de la réussite de cette cérémonie. Je croie que le personnel a pris bonne note des instructions du ministre, et les préparatifs de cette journée vont commencer au niveau même du ministère de l’élevage.
RLS :Alors, dans le laïus du ministre de l’élevage et de la santé animale, il a souligné plusieurs failles tant du côté de personnel, que du côté des éleveurs et agriculteurs. Est-ce qu’on peut avoir une idée-là-dessus ?
LM :C’est vous qui le dites. C’est vous qui pensez qu’il a relevé plusieurs failles ! Vous savez c’est lui le patron. Donc, c’est lui le chef du département de l’élevage, il a cette qualité de donner des orientations fortes, des messages forts à son personnel. C’est ce qui a été fait.
RLS :De quoi vous vous souvenez ?
LM : Je fais allusion à l’application dans le travail. Il faut aussi être efficient avec un petit moyen de bord, on peut produire de très bon résultat. C’est ce que le ministre leur a dit. C’est vrai que les conditions de travail ne sont pas réunies à cent pourcent, le peu dont vous disposez, faites de votre mieux de produire de très bon résultat.
RLS : La réunion a été suivie d’un autre échange à la Mairie de Kaga-Bandoro. De quoi a-t-il été exactement ?
LM :C’est une grande réunion que le ministre a tenue dans l’après-midi. Il a eu à écouter son personnel, il a eu à écouter les différents services, il a été question ensuite de se tourner vers la population, surtout pour qui il est venu. C’est comme ça qu’il y’a eu un échange direct avec le ministre. La population a présenté des préoccupations dans tous les sens, notamment d’ordre sécuritaire, d’ordre sanitaire, d’ordre économique etc. C’était l’occasion à jamais pour le ministre de répondre à cette population, c’était également l’occasion pour le ministre de prendre en compte les doléances exprimées par la population de Kaga-Bandoro.
RLS :Qu’est-ce qui vous a marqué dans ce moment d’échange avec la population ?
LM :Ce qui m’a vraiment touché durant ces échanges, c’est que tout le monde a été serein, le ministre avec son personnel, la population, c’était dans la sérénité, dans la fraternité, dans la transparence. Il n’y avait pas un climat de frustration, il n’avait pas un climat de peur. Le ministre a rassuré la population de Kaga-Bandoro qu’il a pris bonne note de tout ce que la population lui a donné comme doléance.
Je profite de cette occasion pour dire que le ministre de l’élevage n’est pas seul dans cette mission, il est accompagné par sa collègue de l’Urbanisme. Elle aussi, a pris la parole pour défendre son côté. Elle est venue à la place du ministre des Travaux Publics, qui l’a chargée de dire à la population de Kaga-Bandoro, que dans le cadre de la JMA qui s’annonce, le tronçon Sibut-Kaga-Bandoro va être réaménagé. Donc, c’était un plaisir, c’était une joie dans la salle, et voilà ce que je retiens comme moments forts de cette rencontre.
RLS :Pour vous personnellement dans cette mission gouvernementale, dirigée par le ministre de l’élevage et de la santé animale Hassan Bouba Ali, qu’est-ce qui vous a plu ?
LM :Ce qui m’a plu personnellement, c’est le rapprochement du ministère de l’élevage et de la santé animale de la population. Ce n’est pas pour la première fois que le ministre de l’élevage effectue ce déplacement. Il a été à Sido, à Kabo, à Batangafo, à Ngaboula, à Koui, un peu partout, pour rapprocher son département de la population, pour rapprocher son département des éleveurs. Pour que les éleveurs sachent que le gouvernement à travers le ministère de l’élevage, est à leurs côtés.
RLS :Si on vous demandait de lancer un appel à vos confrères, qu’est-ce que vous allez leur dire ?
LM :Le message que je peux lancer non seulement à l’endroit du personnel du ministère de l’élevage mais aussi à l’endroit de la population de Kaga-Bandoro, que si le gouvernement après mûre réflexion, a porté son choix sur la ville de Kaga-Bandoro, pour abriter cette cérémonie, c’est que y’a un raison. Donc, il est question que la population de Kaga-Bandoro, se lève pour se mettre derrière le chef de l’Etat, afin de l’accompagner pour que cette manifestation puisse dérouler dans des très bonnes conditions.
Ce n’est pas seulement les compatriotes qui seront là, il y’aura aussi des expatriés, il faut que nous démontrons à ces gens-là que nous sommes capables, nous sommes quand même en mesure de tenir notre pays.
RLS :Monsieur Laurent Mandjiké, par ma voix Radio Lengo Songo vous remercie !
Interview réalisée par Marcelin Endjikélé Kossikako