Le président de la République Pr Faustin Archange Touadéra a remis personnellement le projet de la nouvelle Constitution réclamée par la population à la Direction nationale de la campagne pour le vote du ‘’Oui’’. C’était dans le but de vulgariser le contenu à la population pendant la campagne qui est prévue du 15 au 28 juillet pour une meilleure compréhension, afin que la population puisse voter massivement pour le ‘’Oui’’. La cérémonie officielle a eu lieu le 10 juillet 2023 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en présence des députés, des responsables des différentes institutions, des leaders de partis politiques d’opposition, des ambassadeurs accrédités en Centrafrique, ainsi que de la population venue massivement pour la circonstance.
En effet, la date du 10 juillet est une date inoubliable. Pour une première dans l’histoire de la RCA, le projet du changement de la loi fondamentale a été remis la Direction nationale de la campagne référendaire pour la vulgarisation du contenu. Cette demande d’une nouvelle constitution a été formulée par la population qui constate que l’ancienne loi fondamentale du 30 mars 2016 est déjà caduque et ne cadre pas avec les réalités de la République Centrafricaine.
Ceci étant, après avoir entendu cette demande venant de la part de la population, le 31 mai 2023, le président de la République Pr Faustin Archange Touadéra a convoqué le corps électoral pour un référendum constitutionnel dont le projet de la nouvelle constitution a été remis le lundi 10 juillet à la Direction nationale de la campagne pour sa vulgarisation pendant la période de propagande, permettant ainsi aux centrafricains de comprendre la quintessence et les innovations apportées dans le document et qui pourront engendrer le développement véritable de la RCA.
Cependant, dans son discours pour la circonstance, Patrick Akoloza de la plateforme des partis politiques de la majorité présidentielle ‘’Beoko’’ a soulevé que le 10 juillet 2023 est un jour du début de commencement de la mise en œuvre du vœu de la population. « Avec Vous Mr le Président, le peuple centrafricain veut écrire une nouvelle page de l’histoire de la terre de ses ancêtres pour une véritable indépendance, puisque celle que nous avons eu était partielle pour un développement réel, à travers l’exploitation de nos richesses longtemps mises sous tutelle, enfin pour avoir un Centrafrique ou les centrafricains fera beau vivre », a souligné d’entrée de jeu, Patrick Akoloza. Et de poursuivre que le moment est venu pour que les innovations apportées dans à la nouvelle constitution soient connues. D’ailleurs, nul n’ignore que l’ancienne constitution centrafricaine « comporte des insuffisances et incohérences comme l’on reconnu ceux qui font semblant aujourd’hui de ne pas le reconnaitre, parce qu’ils ont perdu la mémoire par la soif du effrénée du pouvoir pour le pouvoir »,a martelé Akoloza.
Pour l’Union des Forces Démocratiques de l’Opposition (UFDO) représentée par Aurélien Simplice Zangas, c’est ici le lieu de rappeler à certains hommes politiques qui s’opposent au projet de cette nouvelle constitution, tout en pensant qu’ils seront éliminés aux élections présidentielles à cause de leur double nationalité, de se référer aux dispositions de la loi n° 212 du 20 avril 1961 en son article 46 et 50 relatifs à la perte et à la déchéance de nationalité.