Le 10 juillet 2023 s’est ouvert à Bouar dans la Nana-Mambéré un atelier de formation à l’intention des travailleurs sociaux sur la gestion des cas de protection de l’enfant. Une initiative du ministère de la promotion du genre de la famille et de protection de l’enfant dans le but d’améliorer les connaissances des participants à la recherche et la planification des actions d’assistance aux enfants qui sont en situation difficile. Une formation qui prendra fin le 15 du mois.
La lutte contre toutes formes de discriminations à l’égard des enfants, ainsi que leur protection constituent des priorités pour le gouvernement centrafricain. C’est dans cette optique que la salle de réunion des personnes handicapes de Bouar a servi de cadre à une formation des travailleurs sociaux sur la gestion des cas de la protection des enfants organisée par le département en charge de la promotion du genre de la famille et de protection de l’enfant. Marcel Bekoua, Directeur de la protection et réinsertion sociale de l’enfant audit Département montre ici l’objectif recherché à travers cette rencontre :
’’ L’objectif vise à améliorer les connaissances des travailleurs sociaux à la recherche et la planification des actions d’assistance aux enfants vulnérables, des enfants victimes, des enfants à risque et des enfants en situation difficile, dont nous avons un document avec l’appui des partenaires. Cela a été validé à Bangui, notamment ESSOPI (Procédure standard opérationnelle et qui est un document inter-agence). Donc nous sommes dans le cadre de vulgarisation de ce document qui permettra aux participants d’utiliser après cette formation en cas de besoin.’’
Par ailleurs, pourquoi la protection de l’enfant est une thématique transversale ? Jean Norbert Indé sous- préfet de Bouar et représentant du préfet donne des éclaircissements :
‘’Vous savez, les enfants sont au cœur de la société et donc la protection de l’enfant n’est pas seulement l’apanage du gouvernement. Donc, le gouvernement projette la politique générale pour la protection de l’enfant, mais cela incombe à la société et à tout le monde d’être des travailleurs sociaux. Ce n’est pas seulement une catégorie de personnes qui doit s’occuper de cette question. Là où on est, nous devrons être toujours comme un gendarme par rapport à la situation que vivent les enfants.’’, a-t-il souligné.
Il y’a lieu de souligner que cette même formation a été organisée dans d’autres villes telles que Bocaranga, Bossangoa, Paoua, et à Berberati grâce à l’appui technique et financié de l’UNICEF.
Pépin Vital Assana