Le gouvernement et les plateformes syndicales se sont finalement mis d’accord sur certaines revendications des fonctionnaires et agents de l’Etat à l’issue de fructueux échanges, le 12 juillet dernier à Bangui. Présidée par le ministre de la fonction Publique Marcel Dimassé, de concert avec ses homologues des finances, des eaux et forêts, de l’éducation supérieure, du travail, de l’éducation nationale et autres, la rencontre a débouché sur des conclusions prometteuses.
Au cours des débats contradictoires qui ont duré plus de quatre heures de temps dans la salle de la conférence de l’ACFPE entre les différentes plateformes syndicales et les membres du gouvernement, chaque partie a présenté les réalités socio-économiques liées au contexte actuel du pays et les deux parties se sont mises d’accord sur une conduite à tenir dans un lapse de temps.
C’est ce qui a retenu l’attention de Innocent Kéréguélé, Coordonnateur de la plateforme dynamique des enseignants du fondamental 1 et 2 et de l’enseignement technique,« la dernière fois, nous avons mis en place une commission pour examiner les points que nous avons inscrits dans le mémorandum en ce qui concerne les conditions de travail des enseignants surtout du fondamental 1 et 2. Et aujourd’hui, devant les sept (7) membres du gouvernement qui sont venus parce que le Chef de l’Etat les a instruits, pour qu’ils puissent prioriser les points de revendications. C’est chose faite. Donc, nous sommes à l’étape de priorisation, et après pour essayer de voir ces points que nous avons énumérés, toutes les choses qui sont dites, est-ce que c’est conforme à ce que nous avons dit. Et c’est là où un communiqué conjoint a été signé entre le gouvernement et les syndicats ».
Le temps fort de cette rencontre est marqué par un très long processus qui a démarré du côté des syndicats de base et pour cette rencontre, c’est un travail sérieux, a clarifié Marcel Dimassé, ministre de la Fonction Publique et président de la séance, « Cela fait à peu près dix mois que ce mouvement a commencé avec les syndicats de base, ceux des eaux et forêts et de la santé, et puis les personnels du fondamental 1 et 2 et de l’enseignement technique. Et donc, le chef de l’Etat a pris acte des revendications en me demandant de rassembler tous ces propositions, de les prioriser, de discuter avec les syndicats et puis de nous mettre d’accord sur une trêve syndicale, où on va essayer d’apporter des solutions de façon graduelle. Mais, que toutes les revendications puissent être satisfaites en fonction évidemment de ce que le gouvernement peut rassembler pour satisfaire ces revendications ».
En ce qui concerne l’évolution de ce processus, le membre du gouvernement Marcel Dimassé a fait savoir qu’ils sont en fin arrivés au bout du processus, avec la signature d’un communiqué conjoint. « J’espère que cette négociation a été franche et sincères, ce ne sont pas des solutions fantaisistes que nous avons donné », a conclu Marcel Dimassé, ministre de la Fonction Publique.
A vrai dire, la rencontre a eu lieu dans un climat calme, serin marqué par l’assurance du gouvernement à tenir son engagement.
Marcelin Endjikélé Kossikako