Le samedi 22 et le dimanche 23 juillet 2023, le président Touadéra, était sur le terrain de l’UCATEX dans le 8èmearrondissement, puis le terrain de l’école Gobongo garçon, pour édifier le peuple centrafricain sur la nouvelle Constitution.
En effet, ces meetings référendaires sont marqués par des vérités sur ledit projet, mal interprété par certains leaders de l’opposition en perte de vitesse. Après avoir clarifié les Centrafricains sur plusieurs articles mal interprétés par l’opposition, le chef de l’Etat centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra invite la population centrafricaine d’aller massivement le dimanche 30 juillet prochain, voter «OUI» en faveur de la nouvelle Centrafrique prospère.
Selon le Chef de l’Etat centrafricain, «nous sommes venus aujourd’hui pour vous sensibiliser, vous suppliez pour ne pas laisser tomber par terre le pouvoir que Dieu vous a donné. Quel que soit ta préoccupation le dimanche 30 juillet 2023, lève-toi prendre une heure ou deux heures de temps, va déposer ta voix dans l’urne pour donner le pouvoir à cette nouvelle Constitution, pour un avenir meilleur de tes enfants et toi, ainsi que pour l’avenir de la Centrafrique», a lancé le Chef de l’Etat.
Au cours de ces grands meetings de vérité, le président Touadéra a profité de cette occasion pour répondre à l’inquiétude de certains Centrafricains sur la question du mandat présidentiel en ce terme, «certaines personnes disent de n’importe quoi pour empêcher le peuple Centrafricain, pour maintenir ce pays dans les mêmes conditions. Ce n’est pas normal ! Ces compatriotes déforment des articles écrits dans ce projet de la nouvelle Constitution et ils mettent la confusion dans la tête des Centrafricains. C’est du n’importe quoi. Je l’avais dit la fois passé, ils disent ô Touadéra veut se maintenir à vie au pouvoir à travers cette nouvelle Constitution. Dans cette nouvelle Constitution, il est mentionné aucune part que Touadéra va se maintenir à vie au pouvoir. Prenez ce projet et vous lisier, ce n’est pas mentionné. C’est de pur mensonge».
Pour mettre un terme à ces confusions, le président Touadéra explique les raisons de modification de mandat présidentiel de 5 à 7 ans désormais dans le projet de la nouvelle Constitution. «Dans cette nouvelle Constitution, désormais le mandat présidentiel est prolongé à sept (7) ans pourquoi ? Parce que pour organiser une élection présidentielle et les législatives, demandent beaucoup d’argent. Il n’y a pas de temps matériels pour mobiliser des sous, car notre pays n’a pas assez de moyens pour organiser les élections en cinq (5) ans. Et même les candidats n’ont pas assez de temps pour faire leur projet de société. C’est pourquoi les spécialistes de la Constitution nous ont conseillé de pousser l’année du mandat présidentiel. Certain pays font aussi sept (7) ans. Mais après ce septennat, le pouvoir revient à toi Centrafricain de choisir le président de ton choix le jour de vote», a-t-il clarifié.
Dans le projet de cette nouvelle Constitution, la question de la double nationalité devient amère à boire pour certains leaders politiques de l’opposition qui tentent d’interpréter gauchement certains articles de ce projet de la nouvelle Constitution.
Pour ce faire, le président Touadéra s’inscrit en faux ces affirmations gratuites, «certains disent que Touadéra, à travers cette nouvelle Constitution les empêche de participer à l’élection présidentielle, c’est faux. Dans cette Constitution, certains articles disent que pour être éligible à l’élection présidentielle, tu ne peux pas avoir deux ou trois nationalités. Le candidat doit avoir uniquement la nationalité Centrafricaine. Mes compatriotes, c’est tout à fait normal. Dans tous les pays qui nous entourent, c’est toujours comme ça. Une personne qui a double nationalité ne peut pas être à la tête d’un pays et comment tu peux gouverner. Personne ne t’empêche. Renoncer seulement à l’autre nationalité et tu viens postuler. En vérité, la loi ne refuse à personne de prendre deux ou trois nationalités. Avec double nationalité, tu peux être nommé ministre, participer aux élections législatives et même intégrer dans la Fonction Publique», a replacé le Chef de l’Etat centrafricain.
Il y a lieu de rappeler que le dernier meeting pour les partisans de «OUI» se tiendra le vendredi 28 juillet 2023 au Complexe Sportif Barthélemy Boganda de Bangui. Par ailleurs, d’autres meetings d’édification du peuple Centrafricain sur le projet de cette nouvelle Constitution se poursuivent dans les villes de province ainsi qu’à l’étranger.