Dans une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, le président du parti des «Sauveurs Centrafricains», Freddy Michael Guélé-Gongassoua-Ada Kiocka, n’a pas caché sa position par rapport au bon déroulement de la campagne référendaire et se dit favorable à la nouvelle Constitution. Car, selon ce dernier, cette nouvelle loi fondamentale porte un intérêt au peuple Centrafricain.
Pour ce dernier,l’heure est venue pour une action citoyenne positive en faveur de la RCA. Car, cela touche la loi fondamentale qui est la ligne directrice d’une République. Et donc, son aperçu sur le déroulement de la campagne référendaire sur le territoire centrafricain ainsi qu’à l’étranger, est positif.
Freddy Michael Guélé-Gongassoua-Ada Kiocka, a déclaré que nul n’est au-dessus de la loi et le parti des «Sauveurs Centrafricains» s’est déjà doté de tous les moyens possibles pour observer la loi. C’est ainsi que la loi référendaire est démocratique, non seulement l’ancienne loi donne déjà le pouvoir à la nouvelle pour œuvrer à la modification, soit à la révision. «Moi, en tant que président du parti «PSC», tenant en compte cette action citoyenne positive et a lancé un vibrant appel à l’endroit de tous mes partisans d’aller massivement voter le dimanche 30 juillet», a-t-il lancé.
S’agissant des articles 10, 65 et 183 de la nouvelle Constitution qui font débats au sien de la classe politique centrafricaine, Freddy Michael Guélé-Gongassoua-Ada Kiocka, a soulevé qu’il s’agit-là des innovations inclues dans cette loi fondamentale. Pour sa part, ce qui touche à la binationalité, n’est pas un mot nouveau. Cela a existé toujours dans le passé. Le Père-fondateur, Barthélemy Boganda qui est le pionnier de la démocratie et de l’indépendance, était d’abord né Congolais, après il est devenus Français et Oubanguien qui est devenu la République Centrafricaine. Là où il a accepté de reprendre sa nationalité centrafricaine et réclamait l’indépendance. Donc, ce qui veut dire en tant que patriote, il a revendiqué le côté identitaire et cela a valu sa mort.
Avant de conclure, Freddy Michael Guélé-Gongassoua-Ada Kiocka, a confié que cette nouvelle Constitution va apporter des améliorations dans le projet de la citoyenneté. D’ailleurs, à l’âge de 30 ans, un jeune peut être candidat à l’élection présidentielle. Alors que dans l’ancienne Constitution, le critère d’âge est de 38 ans.
Aujourd’hui, il y a des innovations dans ce projet, où on donne la latitude aux jeunes de 30 ans et 18 ans de participer désormais à l’élection présidentielle et les législatives. C’est ce qui a motivé le «Parti des Sauveurs Centrafricains» d’accompagner ce projet pour un avenir meilleur du pays.
Pour ce faire, Freddy Michael Guélé-Gongassoua-Ada Kiocka, n’a pas raté l’occasion d’apprécié le bon déroulement de la campagne référendaire à Bangui, dans les villes de province ainsi qu’à l’étranger. Et aussi de saluer le courage de l’opposition démocratique qui a participé à cette campagne à sa manière.
Carole Bycekoan