Quelques jours après le vote référendaire apprécié par plusieurs observateurs de la communauté internationale, suite à un réel engouement du peuple Centrafricain, une partie de l’opposition, réunie au sein du fameux «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC), devient furieux et divague dans des déclarations de haine, d’appels à la violence à travers des communiqués laconiques sur des réseaux sociaux. Puisque ces leaders de l’opposition ont déjà échoué à leur mission, inculquent désormais dans l’esprit des Centrafricains que le président Touadéra, qui est élu au suffrage universel dont son mandat coure encore est «illégitime». De quelle «illégitimité» parlent ces leaders de l’opposition en perte de vitesse ? Cela ne représente-t-il pas une tentative de coup de force ?
Le 1eraoût 2023, Anicet Georges Dologuélé, président de l’URCA et chef de file de l’opposition a signé un communiqué de honte. Parce qu’au moment où il rédigeait ce communiqué, il se trouve dans son deuxième pays, c’est-à-dire sur le territoire français et a signé un communiqué, mentionnant en bas de document «Fait à Bangui le 1er août 2023». Pense-t-il vraiment que c’est sérieux ?
D’ailleurs, ces genres de comportement d’un homme politique, comme ce fût le cas de Anicet Georges Dologuélé, est une haute trahison vis-à-vis de ses partisans de l’URCA. Dans ce communiqué, cet homme politique a révélé que son parti URCA ne reconnaitra pas les résultats de référendum constitutionnel et considère le président Touadéra d’un «Chef de l’Etat illégitime».
Cependant, il y a lieu de rafraichir au moins la mémoire de ce chef de file de l’opposition centrafricaine. Au départ lorsque les débats relatifs au projet de changement de la Constitution du 30 mars 2016, se sont éclatés, ce dernier et ses collègues du «BRDC» se trouvaient sur le territoire centrafricain. Dans son communiqué, il a fait des critiques de manière acerbe contre l’Autorité Nationale des Élections (ANE). Ce qu’il ne sait pas, critiquer l’ANE, c’est reconnaître le processus référendaire du début jusqu’au jour de l’ouverture des bureaux de votes.
Avant le lancement de la campagne référendaire par le président Touadéra, le 15 juillet 2023, ces mêmes leaders de l’opposition démocratique réunis au sein du BRDC, ont lancé des appels au boycott et des mots d’ordre pour les concerts de casseroles. Malheureusement pour ces éternels insatisfaits, leurs appels n’ont fait ni chaud ni froid chez les Centrafricains qui n’aspirent qu’à la paix et à la cohésion sociale.
Ce qui est curieux dans leurs réactions, c’est au moment où une tuerie de masse est enregistrée au village Diki, où 13 Centrafricains ont été massacrés le lundi 31 juillet 2023, et au niveau de Bangui, sur le plan politique, ces leaders de l’opposition démocratique se sont montés au créneau pour multiplier des déclarations pour brandir «l’illégitimité» du Président Touadéra. Cela n’est-il pas une simple coïncidence ?
Par ailleurs, il faut également évoquer que leurs appels au boycott n’ont suivi d’aucune pression, ni sur le gouvernement ni sur leurs supposés partisans qui se sont mobilisés massivement le dimanche 30 juillet 2023 dans des différents bureaux de votes et qui ont voté massivement pour la «OUI». Puisque c’est un jeu démocratique, quelques Centrafricains, à défaut du bulletin bleu de leur soi-disant «boycott», ont voté «NON».
C’est ici le lieu de rappeler à Anicet Georges Dologuélé et ses collègues du «BRDC» qu’un vrai leader de l’opposition démocratique, de surcroît élu de la nation, devrait être présent sur son territoire et surtout dans sa circonscription électorale de Bocaranga 1 pour exalter ses électeurs, au lieu d’aller se cacher dans son banlieue parisienne en France, car croyant que le pays allait prendre feu pendant cette courte période de vote référendaire.
Par exemple dans les circonscriptions électorales de ces leaders de l’opposition démocratique, certains résultats de ce vote référendaire du dimanche 30 juillet 2023, démontrent à suffisance que ce ne sont eux qui ne sont plus légitimes aux yeux des Centrafricains. Au village Boulaou, fief de Martin Ziguélé, le «OUI» a reçu 151 voix contre zéro voix pour le «NON». Au village Nzagoundou, le «OUI» a remporté avec 243 voix et le «NON» zéro voix. Le village Bédaya 2, le «OUI» a reçu 481 voix et le «NON» a reçu seulement deux (2) voix.
Dans la circonscription de Bocaranga 1, qui est la circonscription de chef de ce chef de file de l’opposition, le nommé Anicet Georges Dologuélé : le «OUI» a remporté avec 3.513 voix contre 241 voix pour le «NON».
En partant de ces quelques faits réels, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que ces leaders de l’opposition démocratique réunis au sein du «BRDC», sont visiblement en perte de légitimité dans le pays, contrairement à ce qu’ils racontent sur les réseaux sociaux contre le Président Touadéra élu au suffrage universel qui, son mandat coure encore jusqu’en mars 2025.
Puisque ces leaders du «BRDC» ont échoué à leur mission tendant à faire blocage au processus de changement de la Constitution, au cours d’une rencontre avec la presse le jeudi 03 août 2023, sollicite désormais l’aide de la Communauté internationale afin de faire «pression» sur le Président Touadéra pour ne pas briguer un troisième mandat. Alors qu’en aucun cas, le président Touadéra ou ses proches n’ont jamais soulevé une question de troisième mandat.
Que ces leaders du «BRDC» qui la cinquième colonne de la CPC et de la France, à travers leur politique qui s’assemble et se ressemble, cessent de manipuler l’opinion publique. Les Centrafricains ne peuvent plus les écouter, car le peuple ne veut plus la politique de ventre, mais plutôt de développement.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna