Les pairs éducateurs de Bangui, ont bouclé leur atelier formation le jeudi 03 août 2023 dans la salle de conférence du «Centre d’Information et de Documentation sur le VIH-Sida» (CIDS) à Bangui. Trois (3) jours durant, ces derniers se sont outillés sur les droits des personnes vivant avec le VIH et des personnes clés. Une initiative de l’«c» (ANJFAS), avec l’appui du «Programme des Nations Unies pour le Développement» (PNUD). L’objectif est de renforcer la capacité ces derniers sur les techniques d’approche.
Il faut dire que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de facilitation de l’accès des femmes vulnérables, femmes vivant avec le VIH et survivantes des «Violences Basées sur Genre» (VBG), aux moyens de subsistance et de lutte contre la discrimination et la stigmatisation à Bangui, Bimbo et Bégoua.
Bienvenu Djangha, Analyste de programme réintégration, santé VIH et développement au PNUD a expliqué qu’ils ont fait une étude dans quatre (4) localités, notamment Bangui, Boali, Berberati et Bambari, où des échanges ont eu lieu avec les populations clés dans le cadre de ce projet, afin de trouver des solutions lorsqu’il y a un problème de défense ou de promotion de leurs droits. «Donc, pour promouvoir tous ces droits, il faut d’abord les connaitre et connaitre également leurs limites et là où commence les devoirs en tant que tel, pour pouvoir les défendre et les promouvoir»,a-t-il montré.
Cependant, certains bénéficiaires de cette formation, se disent satisfaits du contenu des messages reçus, «c’est vraiment important pour moi de savoir de quoi on nous a montré. Parce que, parfois, on ne connait pas ce qui est de droit. On nous a déjà montré les techniques de communication. Je suis prête pour faire le terrain. Car, les partenaires exhortent de mettre en pratique ce que nous avons appris en faveur des personnes concernées», a confié Christiane Lorna Konzelo.
De son coté, Junior Yambiyo, a signifié ce qui a retenu son attention, «pendant cette formation, nous avons appris les stratégies d’approche de la communication. Dans la communauté, il faut être en perpétuel contact avec les personnes survivantes et de montrer leur droits», a-t-elle déclaré.
Ils étaient au total 50 participants tous des pairs éducateurs, issue de l’«ANJFAS» et d’autres organisations qui luttent contre le «VIH» et la «VBG», qui ont renforcé leur capacité sur les droits fondamentaux, les instruments nationaux et internationaux, qui leur permettra de défendre les droits des personnes clés.
Lydie Sérégaza