La 16ème Journée Mondiale de la Rage a été célébrée le jeudi 28 septembre 2023, par le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale. La célébration est couplée avec le lancement d’une campagne de vaccination gratuit de trois (03) jours des animaux domestiques comme chiens, chats, singes contre la rage en République Centrafricaine. La cérémonie y relative s’est déroulée au sein dudit ministère, marquée par des discours, notamment des Représentants de l’OMS, de la FAO et du Directeur de cabinet du ministère, Patrick Ningata-Ndjita. Ceci en présence de centaines d’éleveurs des animaux domestiques mobilisés pour la circonstance.
Cette 16ème Journée est célébrée autour du thème, «La Rage : tous pour une santé pour tous». Dans son mot de circonstance, le Directeur de cabinet du ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, Patrick Ningata Ndjita, Représentant personnel du ministre, Hassan Bouba, a rappelé à l’assistance la dangerosité de la maladie de rage, qui est une maladie infectieuse et très contagieuse, virulente touchant tous les mammifères à sang chaud et se transmet par morsure ou griffures d’un animal contaminé.
Pour ce dernier, la rage est un virus qui atteint directement le cerveau par la morsure ou les griffures des mammifères cités ci-haut. A la question de savoir comment cette maladie se transmet sur le plan clinique. Celui-ci a répondu qu’elle se transmet après une période d’incubation de trois (3) à quatre-vingt-dix (90) jours ou plus, en touchant directement les nerfs.
Et de poursuivre que cette maladie se caractérise généralement chez les chiens, les chats et les singes par les symptômes suivants, «une agressivité et une nervosité de l’animal sur tout ce qui bouge, y compris son propriétaire, un abonnement excessif et inhabituel, un refus de manger et surtout de boire, un refus de voir la lumière et la mort s’en suive quelques jours après ces symptômes cités ci-hauts.
Mais après avoir atteint cette maladie par l’homme, elle est manifestée également par une agressivité, puis ce dernier refuse de manger de boire. Il perd du poids et finit par mourir en quelques semaines dans une détresse nerveuse après l’apparition des premiers signes cliniques. Mais ce qui est grave, il n’existe aucun traitement pour la rage déclarée, car elle conduite directement à la mort.
Pour ce faire, les statistiques relevées à la clinique vétérinaire et confirmées par l’Institut Pasteur de Bangui, durant les cinq dernières années, sont alarmantes pour les mangeurs des chiens, chats et singes domestiques dans certains quartiers de Bangui et ses environs. Sur 121 prélèvements de cervelles, 109 sont positifs, soit 91% de positivité.
Les enfants sont les premières victimes de cette dangereuse maladie. Le ministère de la Santé et de la Population, a notifié plus de 23 cas de décès aux morsures des chiens fortement suspects de la rage.
Ainsi donc, l’heure est grave en cette fin d’année 2023, en Centrafrique. La situation est alarmante sur toute l’étendue du territoire national à cause de l’insuffisance de surveillance épidémiologique de la maladie de la rage sur le terrain.
Voilà il est temps à cette occasion de la campagne de vaccination des animaux domestiques, s’avère nécessaire pour la sécurité de tous. Et aussi les mangeurs de ces animaux domestiques de se ressaisir, car la mort par le billet de la rage, est à leurs portes.
Pour garantir la santé de tous, luttons ensemble contre la maladie de la rage en République Centrafricaine !
Auric De Jean Jovice Ouakara